La Larme d’Isaris

Titre du roman : La Larme d’Isaris

Auteur : Adrien Silvestre

Nombre de pages : 310

Éditeur : Oslo Fantasy

Genre :
Fantasy

Note : https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixxAgIWtHI7e353Lk_IuoPRoshMFXz4a2asKEhh86Ld_zprEgrKt0RVMNeasMrRnZdNTR6LqWXp3u-DiZwzjJ6VaCp89txXwdYKv2F-UcoFlVcHEHsIcJBSOsk00xV5zSk2rDDg0Ogbfpg/s1600/Note+5+copie.jpg

4ème de couverture :

Naître fils de roi, c'est vraiment un plan pourri.
J'avais toujours rêvé du jour où mon père m'autoriserait à partir à l'aventure avec un vrai chevalier. Je l'ai supplié pendant des mois. Toujours il refusait, disant qu'il ne pouvait pas risquer à la légère la vie de son héritier. Et puis la larme d'Isaris, la précieuse relique de la reine du Fayoum, a été dérobée, et le voleur s'est réfugié en Icarie, chez nous. Tous les chevaliers du royaume se sont lancés sur ses traces.
Nous sommes au bord de la guerre, et mon père a enfin dit oui ! Enfin, je vais devenir un héros ! Enfin, je vais être libre de vivre ma propre vie... Mais c'était trop beau. Il y avait un piège - bien entendu. Pour m'accompagner, il a choisi le plus improbable des baby-sitters, la honte de la chevalerie : Yol, le chevalier paresseux, qui s'esclaffe quand on lui parle d'honneur et bâille au récit des batailles.
Vous imaginez l'horreur ? Comment vais-je me couvrir de gloire en traînant un boulet pareil ?

Ce que j’en pense : 

Un sans faute, voilà ce qu’est ce livre ! Même si j’avoue qu’au début j’étais déstabilisée, cette sensation ne s’est pas éternisée. Il faut dire que l’auteur a décidé de prendre le contre-pied de ce qu’on peut être habitué à lire. Quand on voit le roi qui, loin de s’inquiéter de la guerre éventuelle, s’enthousiasme à l’idée de partir – ses maillots de bain sous le bras, bien entendu – pour une réunion «diplomatique » sur une île paradisiaque isolée … cela plonge tout de suite le lecteur dans l’ambiance. Vous l’aurez donc compris, l’humour est omniprésent. Dans chaque page de ce roman, il y a au moins une phrase qui prête à sourire. C’est d’ailleurs ce qui fait la plus grande force de ce récit, à mon sens. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas souri toutes les deux minutes lors d’une de mes lectures, et il n’y a pas à tergiverser : c’est bien plaisant !

Bref, venons-en à l’intrigue. Tristan, jeune prince de 14 ans, bercé par les récits de batailles victorieuses et d’honneur à défendre rêve de faire ses preuves. Il veut montrer au royaume entier que lui aussi peut avoir des faits d’armes à son actif et comble du bonheur son père accède enfin à sa demande. Il va pouvoir partir dans une quête dont dépend l’avenir du royaume. En effet, s’il ne retrouve pas rapidement la relique volée au royaume voisin, une guerre risque d’éclater. Malheureusement pour lui, son accompagnateur est le seul chevalier qui n’en a rien à faire de toutes ces choses là. L’honneur, la guerre et tout ce qui fait généralement la fierté des chevaliers ne lui donne qu’une seule envie : dormir. Cela s’annonce mal pour notre petit intrépide, mais il n’est pas au bout de ses surprises. Entre rencontres terrifiantes et/ou enrichissantes et révélations fracassantes, notre jeune ami va apprendre bien des choses sur la vie, sur ses compagnons, et surtout sur lui-même.

A noter que tout au long du récit, vous trouverez des indices – plus ou moins flagrants – sur la suite des événements. Un élément qui m’a interloquée aux premiers abords. Même moi qui d’habitude n’essaye jamais de deviner à l’avance la suite, là, je ne pouvais pas faire autrement, certains indices étant tellement « gros ». Et finalement ce n’est pas si mal, c’est amusant de pouvoir jouer au détective (et comme l’auteur nous aide quand même beaucoup, j’avais l’impression d’être super intelligente !). D’autant plus qu’il y a quelques feintes, et je suis totalement tombée dedans !

Enfin, je terminerai cet avis par un aspect très réussi de ce roman : les personnages. Ils sont tous attachants à leur manière. Mes préférés restent Sire Yol – dont l’humour, la façon de penser et de vivre m’ont conquise – et Roland, le compagnon plein de plumes de Tristan, qui m’a charmée. Les quelques passages où l’on voit l’histoire du point de vue de l’oiseau m’ont d’ailleurs beaucoup plu.
Il y a bien sûr Tristan et Leila qui sont tous les deux touchants de par leur innocence et leurs maladresses. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé suivre l’évolution de Tristan. De petit prince endoctriné par son éducation, il est devenu un jeune homme capable de penser par lui-même.

Pour conclure, ce roman m’a tout simplement conquise. L’intrigue tout comme les personnages valent le détour et la plume de l’auteur – tout en humour – est exquise. De quoi passer un très bon moment de lecture et de détente. Un livre comme il faudrait en trouver plus souvent.

Merci à Anne-Sophie pour m’avoir donné l’opportunité de faire cette merveilleuse découverte. :)

Se le procurer :
Librairie Dialogues

& Enjoy

Commentaires

  1. Glürck de Potimaron30 septembre 2011 à 17:27

    Entièrement d'accord, de la première majuscule au point final :)

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  2. Wouaw ... j'en suis flattée !! ;)

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  3. Cela donne envie ! Est-ce une série ? Un roman unique ?

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  4. C'est un roman unique, ce qui est aussi bien agréable ... on ne se dit pas qu'on va devoir attendre la suite pendant des mois ^^

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