Auteur : Téa Obreht
Nombre de pages : 330
Éditeur : Calmann-Lévy
Date de publication : 17 août 2011
Genre : « Contemporain »
Note :

4ème de couverture :
Dans un pays des Balkans qui se remet douloureusement d’un siècle de guerres, Natalia, jeune médecin, est venue vacciner les pensionnaires d’un orphelinat. Autour d’elle, tout n’est que superstitions. Les épidémies seraient des malédictions, les morts, des forces vives. Ces croyances absurdes, Natalia les rattache aux contes que lui a transmis son grand-père. Lorsqu’elle était enfant, toutes les semaines, il l’emmenait au zoo et lui lisait des passages du Livre de la jungle, dont il ne se séparait jamais. Plus tard, il lui raconta ses rencontres avec l’homme-qui-ne-mourra-pas, un vagabond soi-disant immortel. Quant à l’histoire la plus extraordinaire, celle du tigre, de la sourde-muette et du petit garçon de neuf ans, il l’a emportée dans la tombe. Un mystère plus douloureux, plus intime, vient alors s’ajouter au faisceau des légendes. En cherchant à l’élucider, Natalia comprendra les errements des générations passées, et les travers de la sienne. Comment transmettre l’impact, sur la conscience collective, d’un siècle de conflits, de déchirements ethniques, de déplacements de populations et de frontières ? Comment dire les massacres, la haine, le soupçon et la lente reconstruction d’une région meurtrie ? Confrontant le folklore et la modernité, Téa Obreht a choisi de mythologiser l’histoire récente de l’ex-Yougoslavie, s’imposant pour son premier roman, à tout juste vingt-cinq ans, en héritière d’Isaac Bashevis Singer ou de Gabriel García Márquez.