La femme du tigre

Titre du roman : La femme du tigre

Auteur : Téa Obreht

Nombre de pages : 330

Éditeur : Calmann-Lévy

Date de publication : 17 août 2011

Genre : « Contemporain »

Note : https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh9TY5Slyq7S8G5aIwOfE09_aZ7ycRcWU8uMnlS4fq6AdytfXH9sRkrTr1bAltJg8Ef15TATlmP80HTNZy1IVItidkeVX2b9zhKDswXffz5VfP4eT9AYj7VAiT8J2snyuGkUux-XORaf2q/s1600/Note+3-5.jpg

4ème de couverture :

Dans un pays des Balkans qui se remet douloureusement d’un siècle de guerres, Natalia, jeune médecin, est venue vacciner les pensionnaires d’un orphelinat. Autour d’elle, tout n’est que superstitions. Les épidémies seraient des malédictions, les morts, des forces vives. Ces croyances absurdes, Natalia les rattache aux contes que lui a transmis son grand-père. Lorsqu’elle était enfant, toutes les semaines, il l’emmenait au zoo et lui lisait des passages du Livre de la jungle, dont il ne se séparait jamais. Plus tard, il lui raconta ses rencontres avec l’homme-qui-ne-mourra-pas, un vagabond soi-disant immortel. Quant à l’histoire la plus extraordinaire, celle du tigre, de la sourde-muette et du petit garçon de neuf ans, il l’a emportée dans la tombe. Un mystère plus douloureux, plus intime, vient alors s’ajouter au faisceau des légendes. En cherchant à l’élucider, Natalia comprendra les errements des générations passées, et les travers de la sienne. Comment transmettre l’impact, sur la conscience collective, d’un siècle de conflits, de déchirements ethniques, de déplacements de populations et de frontières ? Comment dire les massacres, la haine, le soupçon et la lente reconstruction d’une région meurtrie ? Confrontant le folklore et la modernité, Téa Obreht a choisi de mythologiser l’histoire récente de l’ex-Yougoslavie, s’imposant pour son premier roman, à tout juste vingt-cinq ans, en héritière d’Isaac Bashevis Singer ou de Gabriel García Márquez.

Ce que j’en pense :

Ce n’est pas vraiment mon genre habituel de lecture, mais je ne regrette pas d’avoir ouvert ce livre. Le plus surprenant, c’est qu’il n’y a pas d’intrigue. Enfin, pas d’intrigue dans le sens où on l’entend généralement. C’est plus une saga familiale où une jeune fille retrace la vie de son grand-père et surtout son enfance inextricablement liée à « la femme du tigre ». Cette lecture, au final, est une succession de petites histoires où l’on ne peut pas vraiment démêler le vrai du faux, et qui à plus d’une reprise m’ont fait sourire. En commençant ma lecture je ne savais pas à quoi m’attendre, et c’est la surprise de la découverte qui fait tout le charme de ce roman, je ne vous en dirais donc pas plus …

Le principal intérêt de ce livre est finalement qu’il m’a permis de découvrir une culture, un mode de vie, un contexte particulier mais aussi et surtout des croyances, car c’est un peuple très superstitieux que nous présente Téa Obreht. Ils sont prêts à croire beaucoup de choses, même ce qui est difficilement « croyable ». Par exemple, l’histoire de l’homme-qui-ne-mourra-pas. Très intéressante – elle m’a rappelé un conte de ma jeunesse et son titre « honorifique » est très explicite – mais on peut difficilement croire que ce soit possible.

Niveau personnage, Natalia est touchante et intéressante. J’ai apprécié la découverte de son pays et de sa culture alors qu’elle nous raconte sa propre histoire. Elle est plus terre-à-terre que ses congénères et j’ai donc aimé la voir être confrontée aux contes et légendes de son peuple. C’est un personnage plein de profondeur tout comme le grand-père qui – à travers les yeux de sa petite fille – m’a paru vraiment sympathique.

Au final, c’est une lecture agréable, mais elle ne me laissera tout de même pas un souvenir impérissable. Je pense que le manque « d’intrigue » y est pour quelque chose même si cela m’a beaucoup intéressée de lire ce livre pour en apprendre plus sur ce peuple et cette région du monde.

Je remercie Libfly et la Librairie Furet du Nord pour cette lecture en avant première !



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