Les salopes de l’Histoire

Titre du roman : Les salopes de l’Histoire

Écrit par : Agnès Grossmann

Nombre de pages : 304

Mon édition : Acropole

Genre : Essai, Historique

4ème de couverture :

L'histoire est jalonnée de femmes libres qui ont fait et défait cette même histoire comme on fait et défait un lit. Cet ouvrage dresse le portrait des plus fameuses d'entre elles.

Issues des plus hauts comme des plus bas milieux, ces femmes avaient en commun, outre la beauté, du culot, du courage et souvent une grande intelligence qui leur a permis de séduire les plus grands, les plus ambitieux.

Grâce à leur emprise sur les hommes, elles se sont frayé un chemin dans les plus hautes sphères de la société où elles ont été, suivant leur tempérament, admirées, respectées, craintes, haïes. Dans tous les cas, elles n'ont laissé personne indifférent et leur vie est riche de passions en tous genres.

Agrippine, Messaline, Cléôpatre, Joséphine de Beauharnais, Thérésa Tallien, Catherine II de Russie, Catherine de Médicis, la reine Margot, Madame du Barry, Madame de Montespan, Mata Hari, Isabeau de Bavière... Ce livre propose de raconter ces destins hors normes, souvent scandaleux, toujours passionnants de ces grandes figures féminines nichées dans les replis de l'histoire.

Ce que j’en pense :

Un titre provocant, le destin de femmes hors normes, il ne m’en fallait pas plus pour sauter sur cette lecture… Et je ne regrette pas du tout car l’ensemble est très agréable à lire et instructif. On revient sur la vie de différentes femmes fortes de l’Histoire à diverses époques. J’ai beaucoup aimé les suivre.

Il y a toutefois quelques petits bémols… Tout d’abord les chapitres consacrés à Joséphine de Beauharnais et à Thérésa Tallien sont particulièrement redondants. Leurs vies étant très liées, on a l’impression de lire deux fois la même chose… Heureusement, ce sont les seuls ! Par contre, je regrette le petit côté enjolivé des biographies. L’autrice veut en faire des grandes amoureuses du sexe, sauf que c’est une vision un peu limitée. Par exemple dire que la comtesse Du Barry aimait passer de mains en mains alors qu’elle était clairement vendue contre son gré quotidiennement aux plus offrants, cela me choque.

Personnellement, je trouve que cette volonté de les présenter comme des femmes libérées vivants que pour l’amour et le sexe, c’est insulter leur intelligence et leur débrouillardise : elles se sont battues avec leurs armes pour se hisser au sommet et ça ce n’est pas assez souligné. J’ai l’impression que cet essai veut plus mettre l’accent sur leurs ébats et leurs passions, passant sous silence leurs exploits et leur génie.

Appréciation globale :

Intéressant

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