Extincta
Titre du roman : Extincta
Écrit par : Victor Dixen
Nombre de pages : 601
Mon édition : Robert Laffont (Collection R)
Genre : Science-fiction
Les pires prédictions climatiques se sont réalisées, le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes. Les Derniers Humains se sont réfugiés dans les Dernières Terres : un archipel rocailleux surgi des glaces, où ils survivent dans des cités-royaumes éparses. Accaparés par la lutte pour les maigres ressources, ils ignorent que l’ultime cataclysme est sur le point de balayer ce qu’il reste de l’espèce Homo sapiens.
Née dans les bas-fonds de Viridienne, la cité-royaume pourrissante envahie d’algues, Astréa rêvait de se consacrer tout entière au culte de Terra. Mais sa foi vacille le jour où son frère est accusé de sacrilège et condamné à mort.
Élevé derrière les remparts du castel, le prince Océrian était né pour régner. Mais un mystérieux accident lui arrache sa jambe et son honneur, l’écartant à jamais de la ligne de succession.
Le destin va jeter ces assoiffés de justice l’un contre l’autre, embrasant leurs cœurs avant de consumer le monde.
Ce que j’en pense :
Écrit par : Victor Dixen
Nombre de pages : 601
Mon édition : Robert Laffont (Collection R)
Genre : Science-fiction
4ème de couverture :
L’espèce humaine disparaîtra dans 255 heures.
Les pires prédictions climatiques se sont réalisées, le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes. Les Derniers Humains se sont réfugiés dans les Dernières Terres : un archipel rocailleux surgi des glaces, où ils survivent dans des cités-royaumes éparses. Accaparés par la lutte pour les maigres ressources, ils ignorent que l’ultime cataclysme est sur le point de balayer ce qu’il reste de l’espèce Homo sapiens.
La dernière histoire d’amour s’écrira en lettres de feu.
Née dans les bas-fonds de Viridienne, la cité-royaume pourrissante envahie d’algues, Astréa rêvait de se consacrer tout entière au culte de Terra. Mais sa foi vacille le jour où son frère est accusé de sacrilège et condamné à mort.
Élevé derrière les remparts du castel, le prince Océrian était né pour régner. Mais un mystérieux accident lui arrache sa jambe et son honneur, l’écartant à jamais de la ligne de succession.
Le destin va jeter ces assoiffés de justice l’un contre l’autre, embrasant leurs cœurs avant de consumer le monde.
La flamme brûle plus fort juste avant de s’éteindre.
Ce que j’en pense :
À force de tirer sur la corde, les catastrophes naturelles se sont succédé sur Terre, de plus en plus fortes et dévastatrices. La planète bleue est devenue inhospitalière, aride, dangereuse… Les derniers représentants de la race humaine survivent tant bien que mal sur un bout de terre autrefois recouvert de banquises. Ils se sont regroupés, organisés et ont dû s’adapter à un nouveau mode de vie et à de nouvelles règles. C’est ainsi qu’un ordre social avec des castes s’est installé. Les Suants, masse grouillante de monde est tout en bas de l’échelle, tandis que les Apex, une poignée de privilégiés, sont tout en haut.
Dans cette société futuriste, on suit tour à tour Astréa et Océrian. Cette Suante et cet Apex, par un curieux tour du destin, vont se rencontrer et même être obligés de se côtoyer (pas de bon cœur ceci dit). Ils se battent tous deux, l’une pour sauver des personnes qui lui sont chères, l’autre pour s’affirmer, faire ses preuves et retrouver sa place d’héritier royal qui lui a injustement été enlevée par son père.
Pour le lecteur, leurs combats peuvent paraître bien futiles car tandis que les minutes s’égrènent, la fin du monde se rapproche. Elle est programmée. Inéluctable. On est prévenu dès le début. Avoir connaissance de cette échéance est un crève-cœur car du coup on assiste, affreusement impuissants, au naufrage des personnages qui continuent à se battre contre vents et marées et tentent de survivre tant bien que mal dans l’espoir d’un meilleur lendemain.
Extincta est une histoire captivante qui prend aux tripes. On accompagne Astréa et Océrian dans leur périple. On s’attache à eux, on les découvre petit à petit en apprenant à les connaître. Les 600 pages défilent toutes seules. On les dévore du début à la fin.
Mention spéciale à l’objet-livre qui est magnifique et où le moindre détail est travaillé : la superbe couverture aux reflets vert métallique, la bougie qui rapetisse de chapitre en chapitre pour nous rappeler l’échéance qui se rapproche, les noms en bas de page… Bref, une petite merveille.
En conclusion, je ne peux pas vous parler en détail de l’histoire, ce serait prendre le risque de vous gâcher les surprises concoctées par Victor Dixen… Mais sachez que le récit va vous transporter dès les premières lignes. Extincta est une lecture avec un message écologique très fort.
Appréciation globale :
Une lecture nécessaire et puissante
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& Enjoy
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