Captive
Titre du roman : Captive
Auteur : Margaret Atwood
Traduit par : Michèle Albaret-Maatsch
Nombre de pages : 615
Mon édition : Robert Laffont
Genre : Historique, Biographie romancée
1859. Grace Marks, condamnée à perpétuité, tourne lentement en rond dans la cour d’un pénitencier canadien. À l’âge de seize ans, elle a été accusée de deux meurtres horribles. Personne n’a jamais su si elle était coupable, innocente ou folle. Lors de son procès, après avoir donné trois versions des faits, elle s’est murée dans le silence : amnésie ou dissimulation ? Le docteur Simon Jordan, jeune et prometteur spécialiste de la maladie mentale, veut découvrir la vérité. Il obtient l’autorisation de rencontrer Grace, de la faire longuement parler…
Avec lui, la prisonnière va dévider le terrible fuseau de ses souvenirs : son enfance irlandaise, l’agonie de sa mère sur le bateau qui les emmène au Canada, ses emplois de domestique, la mort de sa seule amie…
À écouter ce récit, Grace ne semble ni démente ni criminelle, et pourtant, que sont ces troublants rêves qu’elle cache à Jordan : cauchemars, hallucinations ou réminiscences d’actes monstrueux ?
Inspiré d’un fait divers sanglant qui a bouleversé le Canada au XIXe siècle, Captive plonge le lecteur dans un fascinant mystère, oscillant sans cesse entre vérité et mensonge.
Ce que j’en pense :
Auteur : Margaret Atwood
Traduit par : Michèle Albaret-Maatsch
Nombre de pages : 615
Mon édition : Robert Laffont
Genre : Historique, Biographie romancée
4ème de couverture :
1859. Grace Marks, condamnée à perpétuité, tourne lentement en rond dans la cour d’un pénitencier canadien. À l’âge de seize ans, elle a été accusée de deux meurtres horribles. Personne n’a jamais su si elle était coupable, innocente ou folle. Lors de son procès, après avoir donné trois versions des faits, elle s’est murée dans le silence : amnésie ou dissimulation ? Le docteur Simon Jordan, jeune et prometteur spécialiste de la maladie mentale, veut découvrir la vérité. Il obtient l’autorisation de rencontrer Grace, de la faire longuement parler…
Avec lui, la prisonnière va dévider le terrible fuseau de ses souvenirs : son enfance irlandaise, l’agonie de sa mère sur le bateau qui les emmène au Canada, ses emplois de domestique, la mort de sa seule amie…
À écouter ce récit, Grace ne semble ni démente ni criminelle, et pourtant, que sont ces troublants rêves qu’elle cache à Jordan : cauchemars, hallucinations ou réminiscences d’actes monstrueux ?
Inspiré d’un fait divers sanglant qui a bouleversé le Canada au XIXe siècle, Captive plonge le lecteur dans un fascinant mystère, oscillant sans cesse entre vérité et mensonge.
Ce que j’en pense :
À la suite des meurtres de leur employeur, Thomas Kinnear, et de la femme de charge, Nancy Montgomery, James McDermott et sa complice Grace Marks sont condamnés à mort. McDermott n’échappe pas à la corde, mais la sentence de Grace, elle, est commuée en réclusion à perpétuité. Malgré l’enquête, les interrogatoires et toutes les analyses menées à son sujet, personne n’arrive à connaître sa véritable implication dans les meurtres.
Est-elle folle, manipulatrice ou manipulée, innocente ou… tout simplement coupable? C’est pour tenter d’y voir plus clair que le Dr Jordan est autorisé à l’approcher et à s’entretenir longuement avec elle. Spécialiste des maladies mentales, il espère démêler le vrai du faux et parvenir à y voir plus clair dans le chaos et la confusion qui règnent dans l’esprit de Grace.
Cette lecture n’est pas dénuée d’intérêt – je me suis passionnée pour le sujet – toutefois, il faut savoir que le rythme est vraiment très lent. On passe en revue toute la vie de Grace Marks, son enfance, ses premiers emplois et les semaines qui ont précédé les meurtres. C’est une introduction nécessaire pour bien cerner le personnage et comprendre le drame… mais c’est un peu longuet par moments. Il faut attendre plus de 400 pages pour rentrer dans le vif du sujet ! Si vous vous lancez, sachez donc qu’il faut persévérer.
Ce qui m’a le plus dérangée et ce qui a rendu ma lecture laborieuse, ce sont les chapitres du point de vue de Grace où la narration est remplie de paroles rapportées… sans aucune ponctuation (si ce n’est une majuscule) pour les différencier ou les signaler.
On se retrouve donc devant des blocs de textes agrémentés de majuscules et – pour peu qu’on ne soit pas assez concentré – où il est parfois difficile de savoir qui parle. C’est déstabilisant car on n’a pas l’habitude de ce style oral. D’un autre côté, ce procédé fait admirablement bien revivre Grace Marks. Tout au long de ma lecture, j’ai donc eu l’impression d’être en face à face avec la criminelle et de discuter avec elle.
Les chapitres consacrés au Dr Jordan sont, quant à eux, plus structurés et construits. La plume de l’auteur change radicalement et on passe d’un langage oral et familier à un langage plus soutenu. Cette distinction entre les deux personnages permet une meilleure immersion dans l’histoire.
Au fur et à mesure que la vie de Grace se dévoile on apprend à la connaître et à l’apprécier. On découvre ainsi qu’elle s’est construite toute seule. C’est une jeune fille simple et courageuse que la vie n’a pas épargnée et à laquelle j’ai fini par m’attacher. Nous ne saurons sans doute jamais la vérité, mais l’auteur nous propose ici sa version de l’histoire, son interprétation et son explication des faits.
En conclusion, une lecture qui traîne en longueur et qui, par moments, est même laborieuse. Cependant, j’ai apprécié ce roman car il m’a fait découvrir le personnage ambigu qu’est Grace Marks et son histoire qui a défrayé la chronique à l’époque des faits.
Est-elle folle, manipulatrice ou manipulée, innocente ou… tout simplement coupable? C’est pour tenter d’y voir plus clair que le Dr Jordan est autorisé à l’approcher et à s’entretenir longuement avec elle. Spécialiste des maladies mentales, il espère démêler le vrai du faux et parvenir à y voir plus clair dans le chaos et la confusion qui règnent dans l’esprit de Grace.
Cette lecture n’est pas dénuée d’intérêt – je me suis passionnée pour le sujet – toutefois, il faut savoir que le rythme est vraiment très lent. On passe en revue toute la vie de Grace Marks, son enfance, ses premiers emplois et les semaines qui ont précédé les meurtres. C’est une introduction nécessaire pour bien cerner le personnage et comprendre le drame… mais c’est un peu longuet par moments. Il faut attendre plus de 400 pages pour rentrer dans le vif du sujet ! Si vous vous lancez, sachez donc qu’il faut persévérer.
Ce qui m’a le plus dérangée et ce qui a rendu ma lecture laborieuse, ce sont les chapitres du point de vue de Grace où la narration est remplie de paroles rapportées… sans aucune ponctuation (si ce n’est une majuscule) pour les différencier ou les signaler.
On se retrouve donc devant des blocs de textes agrémentés de majuscules et – pour peu qu’on ne soit pas assez concentré – où il est parfois difficile de savoir qui parle. C’est déstabilisant car on n’a pas l’habitude de ce style oral. D’un autre côté, ce procédé fait admirablement bien revivre Grace Marks. Tout au long de ma lecture, j’ai donc eu l’impression d’être en face à face avec la criminelle et de discuter avec elle.
Les chapitres consacrés au Dr Jordan sont, quant à eux, plus structurés et construits. La plume de l’auteur change radicalement et on passe d’un langage oral et familier à un langage plus soutenu. Cette distinction entre les deux personnages permet une meilleure immersion dans l’histoire.
Au fur et à mesure que la vie de Grace se dévoile on apprend à la connaître et à l’apprécier. On découvre ainsi qu’elle s’est construite toute seule. C’est une jeune fille simple et courageuse que la vie n’a pas épargnée et à laquelle j’ai fini par m’attacher. Nous ne saurons sans doute jamais la vérité, mais l’auteur nous propose ici sa version de l’histoire, son interprétation et son explication des faits.
En conclusion, une lecture qui traîne en longueur et qui, par moments, est même laborieuse. Cependant, j’ai apprécié ce roman car il m’a fait découvrir le personnage ambigu qu’est Grace Marks et son histoire qui a défrayé la chronique à l’époque des faits.
Appréciation globale :
Long… mais intéressant |
Incipit :
Entre les gravillons poussent des pivoines. Elles surgissent à travers le tapis de cailloux gris, tandis que leurs boutons, pareils à des yeux d’escargot, sondent l’air, se gonflent, puis s’ouvrent en d’énormes fleurs rouge sombre, brillantes et lustrées comme du satin. Ensuite, elle se défont brutalement et tombent par terre.
Se le procurer :
& Enjoy
J'ai adoré la série sur Netflix, je vais me laisser tenter. merci pour ton avis !
RépondreSupprimerJe suis curieuse de voir ce que ça donne en série maintenant ^^
SupprimerMerci à toi et bonne lecture ;)
Je sais déjà que je ne survivrais pas aux longueurs alors je vais passer mon chemin. ^^ En revanche, je regarderai peut-être la série un jour.
RépondreSupprimerEffectivement, il vaut mieux s'abstenir si jamais les longueurs te rebutent ^^
SupprimerIl faut que je me penche sur la série, moi aussi !
J'ai très envie de lire ce roman depuis que j'ai dévoré l'adaptation serie sur Netflix. Cette histoire m'a complètement soufflée et le sujet me passionne. Je m'accrocherai malgré les longueurs ! :)
RépondreSupprimerOui, c'est une très belle histoire et intéressante. Je n'ai pas encore osé tenter la série Netflix, même si ça me dit bien...
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