Achille, fils unique
Titre du roman : Achille, fils unique
Auteur : Yaël Hassan
Illustrateur : Frédéric Rébéna
Nombre de pages : 156
Mon édition : Nathan
Genre : Jeunesse
« Mon père et moi, on n'a rien en commun. »
Achille est en 4e. Il devrait être content : il est dans la même classe que Kader, Tania et Laurence, respectivement : son meilleur ami, une nouvelle élève super sympa et la fille de ses rêves. Il s’éclate au club théâtre, même avec les petits de 6e comme Lili la forte tête. Oui, tout va bien. Sauf que… depuis une dispute avec son père, une question l’obsède : et si son père n’était pas son vrai père ?
Ce que j’en pense :
Auteur : Yaël Hassan
Illustrateur : Frédéric Rébéna
Nombre de pages : 156
Mon édition : Nathan
Genre : Jeunesse
4ème de couverture :
« Mon père et moi, on n'a rien en commun. »
Achille est en 4e. Il devrait être content : il est dans la même classe que Kader, Tania et Laurence, respectivement : son meilleur ami, une nouvelle élève super sympa et la fille de ses rêves. Il s’éclate au club théâtre, même avec les petits de 6e comme Lili la forte tête. Oui, tout va bien. Sauf que… depuis une dispute avec son père, une question l’obsède : et si son père n’était pas son vrai père ?
Ce que j’en pense :
Achille fait sa rentrée en quatrième et rien ne se passe comme prévu. Cela ne va pas fort à la maison, les relations avec son père étant tendues. Heureusement, il est dans la même classe que Kader, son meilleur ami, et Laurence, la fille pour qui il en pince – maigre consolation sachant qu'elle le snobe allègrement…
Au club théâtre il fait la rencontre de Lili, une petite de sixième qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui l’énerve au plus haut point. Manque de bol, le professeur les oblige à travailler ensemble. Réticents au début, leur collaboration prend une tournure inattendue.
Ce roman jeunesse est court mais efficace. Tout y est : les difficultés dans la relation parents/enfants, les relations amicales (et un peu plus si affinités) et leurs complications, la construction de soi… Bref, tous les doutes qu’on peut avoir à l’adolescence. De plus, on y suit la quête identitaire d’Achille qui s'interroge sur ses origines. Un gros secret entoure sa naissance. Il a beaucoup de mal à croire que son père est effectivement son vrai père… puisqu’ils n’ont rien en commun. Et il entend bien lever le voile sur ce mystère… mais ce ne sera pas chose aisée.
Mais je me demande, moi, ce qui est le mieux : ne pas avoir de père du tout et pouvoir se l’inventer tel qu’on l’aurait voulu, ou alors avoir un père, mais si absent, si lointain, si étranger, si peu « papa » qu’on ne peut s’empêcher de se poser une foule de questions à son sujet. Des questions comme : est-il vraiment mon père ? Et s’il l’est, pourquoi ne se conduit-il pas comme tel ? Pourquoi ne m’as-tu jamais dit que tu aimais ton fils et que tu étais fier de lui ? (p. 125)
Par contre, c'est dommage que la fin nous laisse dans l’incertitude. Après une centaine de pages à le suivre, à s’interroger sur ses liens familiaux… on reste le bec dans l'eau, car si certaines explications sont avancées, l'auteur ne tranche jamais clairement laissant le lecteur seul juge (… ce que je déteste !).
En conclusion, un roman jeunesse agréable même si l’absence de véritable dénouement m'a dérangée.
Appréciation globale :
Intéressant, mais une fin frustrante |
Incipit :
SEPTEMBRE
S’il y a un jour que je déteste, c’est bien celui de la rentrée des classes. Sans trop pouvoir expliquer pourquoi, ces premières heures au bahut me mettent systématiquement mal à l’aise, même si c’est plutôt chouette de retrouver les copains et, surtout, les copines.
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