Jules

Titre du roman : Jules

Auteur : Didier van Cauwelaert

Nombre de pages : 277

Mon édition : Albin Michel

Genre : Contemporain

4ème de couverture :

Une femme qui se cherche.
Un homme qui se perd.
Un chien qui les trouve…
Un livre qui rend heureux.

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Ce que j’en pense :

Après douze ans dans le noir, Alice retrouve la vue grâce aux évolutions de la médecine. Véritable miracle pour elle, mais véritable désastre pour son chien, Jules. Ce dernier se retrouve dans une situation déstabilisante et incompréhensible pour lui : Alice guérie, il n’a plus aucune raison d’être, plus aucune utilité. C’est pourquoi, en quête d’aide, il se tourne vers Zibal, un vendeur de macarons, qui les a sauvés une fois, lui et sa maîtresse. Les voilà tous les deux embarqués dans une drôle d’aventure, avec un but commun - mais pour des raisons différentes : retrouver Alice.

« Quant à la gestuelle des textos, elle crée dans les rues, les transports, les bureaux une chorégraphie digitale de clones que je suis la seule à trouver grotesque. La ville est peuplée d'autistes qui parlent tout seuls sans se regarder. » (p. 86)

 En voilà une histoire surprenante et pleine de potentiel : un chien qui joue les cupidons, cela ne court pas les rues ! Cependant, j’ai trouvé que le récit prenait une tournure assez malsaine, avec des passages totalement décalés, surréalistes, par rapport au reste du roman. En lisant le résumé, je m’attendais à une belle histoire d’amour. Or, ce que j’ai lu, ce n’est pas de l’amour… Ce sont essentiellement des gens qui s’utilisent les uns les autres sous couvert de l’amour…

De plus, certains passages sont assez longs et je n’ai pas trouvé les personnages attachants. Je n’ai tout simplement pas été captivée par leur histoire. Ni par Alice, la miraculée qui se redécouvre, qui vit une renaissance, ni par Zibal, le raté soumis et résigné qui retrouve sa combattivité, ni même par Jules, le chien héros à la fidélité exemplaire malgré le rejet qu’il vit.

Je crois tout simplement que les ficelles étaient trop grosses, trop voyantes. En lisant ce livre, j’ai eu l’impression que l’auteur avait assemblé tout ce qui « marche » habituellement : un miracle, un passé difficile pour le côté pathos, un paumé qui se transcende, un triangle amoureux, un chien héroïque… Sauf qu’au final, cela fait juste un mauvais mélange. Cela n’a pas pris avec moi, j’ai trouvé l’ensemble trop grotesque pour être crédible.

« J'étais quelqu'un de bien, dans le noir. Là, j'ai du mal à me reconnaître. » (p. 133)

En conclusion, une déception. Pourtant, en théorie, ce livre avait tout pour plaire… Mais je n’ai clairement pas accroché : ni à l’histoire, ni aux personnages. Seul vrai point positif pour moi : cette lecture m’a permis d’en apprendre plus sur le « métier » admirable de chien-guide.

Appréciation globale : 

Déçue par cette lecture

Catégorie : Un livre dont le titre tient en un seul mot

L’auteur parle de son livre :

Se le procurer :

La Librairie Dialogues

Les Libraires

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