Delirium, tome 1

Titre du roman : Delirium, tome 1

Auteur : Lauren Oliver

Genre : "Science-Fiction"

Nombre de pages : 452
Note : 

4ème de couverture :

« Et si rien n’était plus dangereux que l’amour ? »

Et pour ceux qui veulent un résumé plus complet  (à surligner) :

Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…

« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »

Ce que j’en pense :

Je sors de cette lecture complètement charmée. Un vrai coup de cœur pour ma part. Pourtant, je n’étais pas très emballée avant de le lire. L’idée développée dans ce livre m’intéressait et j’étais curieuse de voir comment l’auteur allait développer son histoire mais je m’attendais vraiment à quelque chose de bateau. Et ce n’est pas du tout le cas !

J’ai beaucoup aimé la philosophie qui émane du livre. Certes l’amour fait souffrir et conduit parfois à des actes sordides, mais cette souffrance (sans tomber dans les extrêmes) n’est-elle pas nécessaire, n’est-ce pas le prix à payer d’une certaine manière, pour que l’on se rende compte de la chance que l’on a d’aimer et d’être aimé ? Comment se rendre compte des bienfaits de l’amour si l’on n’expérimente pas ses inconvénients ? Ce livre est donc clairement une ode à l’amour. À chaque page lue on se rend compte que l’amour – sous toutes ses formes – est un don exceptionnel.
Ainsi cela m’a révolté de constater que dans ce monde alternatif, les parents s’occupent de leurs enfants par devoir ou obligation et non par amour. De même, que les jeunes adultes se marient ensemble parce qu’il en a été décidé ainsi par une autorité supérieure. C’est un retour en arrière qui nous permet de prendre conscience de l’importance de l’amour dans notre vie quotidienne. Je serais d’ailleurs vraiment curieuse de lire le « Livre des trois S », la sorte de Bible de cet univers effrayant de réalisme.

Les personnages ne sont pas en reste. Loin de là. Ils sont « parfaits », ils conviennent vraiment bien au livre. Lena, l’héroïne, est attachante. Il est très intéressant de la suivre tout au long du livre et de suivre son raisonnement, sa prise de conscience progressive du monde qui l’entoure et des mensonges. Elle ouvre petit à petit les yeux et sort de l’état de léthargie dans lequel tous ses concitoyens semblent être plongés. Alex lui est tout simplement l’homme idéal. En toute sincérité je ne lui trouve aucun défaut … Les personnages secondaires m’ont un peu moins captivée, bien qu’ils aient leur importance dans le récit.

En conclusion, il n’y a vraiment aucune fausse note pour ce livre qui est un coup de cœur. Le style agréable et fluide sert un récit hautement captivant, comprenant des personnages très attachants. Je me pose tout de même une question, le tome 2 qui doit paraitre en février 2012, gardera-t-il les mêmes personnages ou tout en restant dans le même univers il s’intéressera à d’autres personnes ?

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L'extrait qui fait envie [8]

Merci à la Librairie Dialogues pour ce merveilleux partenariat ! C'est une très belle découverte !

& Enjoy