Une enquête de Victoria Reyne : Demande à mon cœur

01. [2011] Demande à mon coeur, une enquête de Victoria Reyne.jpgTitre du roman : Une enquête de Victoria Reyne : Demande à mon cœur

Auteur : Catherine Diran

Genre : Policier

Nombre de pages : 229

Note : http://img3.imageshack.us/img3/7612/note4k.jpg (enfin 3,5 … mais j’arrondis à 4)

4ème de couverture :

Victoria Reyne a hérité de son père, Simon Reynberg, une agence de détective au cœur de Paris, et un gros point d'interrogation sur les circonstances de la disparition de sa mère.
Parisienne légère et écorchée, buvant sec et addict à la barre 0vomaltine, elle se lance cette fois à la recherche d'un assassin qui la promène dans tous les coins du xi° arrondissement où, un matin de décembre, une proche de son amie Hélène a été retrouvée morte dans son appartement. Le suicide d'Isabelle Mourier, inspecteur des impôts célibataire, s'impose aux yeux de la police, qui n'enquête pas.
Pourtant, la victime était en train de vivre une histoire d'amour sans nuages avec un beau Costello rencontré sur le Net. Victoria se jette dans la Toile pour consoler Hélène, oublier ses dettes et ses amours distendues, et remonter la piste de l'assassinat. Une semaine pour résoudre le mystère de la mort d'Isabelle... mais pas celui de la vie de Victoria Reyne. Et Rocco, son chien d'extrême gauche avec qui elle discute souvent, l'aura plus d'une fois encore entendue jurer en yiddish : " Drek ! " (Merde !).

Ce que j’en pense :

Je dois avouer que le style m’a un peu désarçonnée pour la simple et bonne raison que c’est écrit dans un langage parlé et j’admets que ce n’est pas vraiment mon genre. On s’y fait cependant au bout de quelques pages. Le yiddish, introduit sans doute pour donner un peu plus de personnalité au personnage principal, casse plus le rythme qu’autre chose ce qui est dommage. À chaque exclamation en yiddish il faut couper sa lecture pour regarder en bas de page et relire le passage afin de mieux comprendre le contexte de cette exclamation. Heureusement ces interjections ne sont pas si nombreuses.

Outre le chien qui parle – je n’y ai pas cru au début – l’histoire est originale, et elle correspond exactement en certains points à ce que j’imaginais et ce que je recherchais. C’est simple, j’ai voulu lire le livre à cause de ces 4 mots : « rencontré sur le Net ». Dans ma tête cela ne pouvait que créer des situations et rencontres loufoques, et c’est exactement ce que nous sert Catherine Diran. L’auteure ne s’arrête pourtant pas là et nous offre une intrigue très bien pensée et pleine de rebondissements. Je me suis fait balader tout au long du roman, croyant dur comme fer savoir qui était l’assassin … De plus, l’histoire ne compte que deux petits passages un peu gores, et c’est tout. C’est appréciable quand on ne recherche pas le côté macabre, mais plus l’aspect  enquête.

Les personnages que nous présente Catherine Diran ne sont pas vraiment attachants. La détective privée Victoria Reyne ne me faisait ni chaud, ni froid. Peut-être est-ce le combo « alcoolique à tendance dépressive et pas très féminine dans sa façon d’être » qui ne me convient pas. Quant aux personnages secondaires, ils ne m’ont pas laissé de souvenirs impérissables. Malgré cela, je me suis surprise à m’inquiéter lorsque Victoria courait des risques, mais je pense que c’était plutôt parce que j’étais rentrée dans l’histoire qu’autre chose !
En conclusion, un roman que je recommande à ceux qui ont déjà lu les deux premiers évidemment – Kill Parade et J'aime pas les actrices ! – mais également à tous les autres car il n’est pas nécessaire d’avoir lu les précédents pour une parfaite compréhension du livre. Bien que le style soit déconcertant, l’histoire est surprenante et assez intéressante pour combler le manque de lien entre le lecteur et le personnage principal.
Merci aux éditions Au-delà du raisonnable et à Blog-O-Book pour ce partenariat qui m'a permis de faire cette découverte !
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& Enjoy

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