Le printemps des Cathédrales


Titre du roman : Le printemps des Cathédrales

Auteur : Jean Diwo

Genre : Historique

Nombre de pages : 335

Note : http://img3.imageshack.us/img3/7612/note4k.jpg 

Résumé bref :

Après les architectes du Colisée, l'introduction de la peinture à l'huile en Italie, les fontainiers des jardins de Versailles. C’est au peuple des bâtisseurs de cathédrales que Jean Diwo a choisi de rendre hommage.
Au XIIe siècle, l'abbé Suger, une personnalité rayonnante, décide d'embellir l'abbaye de Saint-Denis, au nord de Paris. En neuf ans, il en fait reconstruire la façade et le chevet. L'ensemble sera considéré comme le tout premier chef-d’œuvre de l'architecture gothique. Dans la fresque romanesque' de Jean Diwo, Pasquier, le premier d'une lignée, est maître d’œuvre. Il a deux fils qui lui succéderont. Ils ont à la fois un rôle de sculpteur et d'architecte, et sortent de la matière. Avec les maîtres de métiers et les compagnons, une célébration de pierre qui dure encore aujourd'hui. Sous l'impulsion Tel est le cadre historique du dernier roman de Jean Diwo. Fidèle à sa méthode il s'intéresse à un corps de métiers qui a ses traditions ses règles. ses secrets, ses techniques. Grâce à cela, un siècle entier se rapproche de nous, vibrant de foi et d'enthousiasme

Ce que j’en pense :

Ah, voilà un livre passionnant ! On se retrouve à suivre un jeune apprenti bâtisseur de cathédrales au moyen-âge. L’époque tout comme le sujet sont vraiment intéressants. On y apprend comment de simples hommes pouvaient construire des cathédrales [certaines sont toujours debout de nos jours !] sans les progrès techniques de notre époque. Cela fait réfléchir, je peux vous l’assurer, de voir l’ingéniosité qu’ils étaient « forcés » de mettre en œuvre pour réussir ce tour de force. Par l’intermédiaire de ce roman on assiste donc à la naissance d’une nouvelle ère dans l’art, obligés qu’ils étaient de toujours innover pour faire mieux que ce qui était déjà existant.
Le titre prend toute sa signification dès les premières pages : on est en plein « boom » des constructions de cathédrales. Les bâtisseurs ne manquaient pas de travail ! Et bien que le sujet soit très religieux [les cathédrales quand même !], je n’ai pas trouvé la religion omniprésente. Ce n’est pas sur cet aspect là que Diwo s’est arrêté, pour notre plus grand plaisir.
L’auteur se sert également de l’histoire pour y inclure une fresque historique en arrière fond. Ainsi on en apprend un peu plus sur cette époque riche en événements. Je ne peux donc vous que vous conseiller cette lecture, surtout si vous êtes passionné d’Histoire avec un grand H.
Il y a cependant quelques bémols, mais ils sont vraiment mineurs.  La chronologie est parfois dure à suivre. Dans un même chapitre, 10 ans peuvent passer sans aucune transition. Alors forcément c’est un peu compliqué à comprendre ! Et puis, comme c’est du Jean Diwo, évidemment, tout réussi au personnage principal, sans spoiler l’histoire, il avance très vite dans la hiérarchie et connait les bonnes personnes au bon moment … malgré cela – de manière générale –  j’ai trouvé les personnages attachants. Mais certains ne sont pas vraiment exploités à leur maximum, ce qui est dommage.
Le roman suit donc une famille, comme déjà dit plus haut, et l’histoire se déroule sur plusieurs générations. Je dois dire que la première génération reste la plus intéressante. Elle est présente dans plus des deux tiers du livre, alors forcément on à bien le temps de s’y attacher.
En conclusion, j’ai beaucoup pris de plaisir à cette lecture. Le contexte est passionnant, c’est très bien écrit : on ne s’ennuie pas ! De plus, je n’avais encore rien lu sur cette période, qui, il me semble, est vraiment survolée en cours, ou alors étudiée il y a vraiment très longtemps. J’ai donc eu plaisir à réapprendre certaines choses avec ce livre. J’ai hésité à lui mettre un 5/5, mais n’ayant pas non plus été transcendée par la lecture …

& Enjoy

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