Les sœurs Carmines, tome 3 – Dolorine à l’école

Titre du roman :
Les sœurs Carmines, tome 3 – Dolorine à l’école

Écrit par : Ariel Holzl

Illustré par : Melchior Ascaride

Nombre de pages : 271

Mon édition : Mnémos (Naos)

Genre : Fantasy

4ème de couverture :

Dolorine Carmine fait sa rentrée des classes dans un pensionnat et découvre avec stupeur qu'aucun fantôme ne hante ce lieu. Miss Elizabeth, l'inquiétante institutrice, y est peut-être pour quelque chose. Avec l'aide de ses sœurs, elle mène l'enquête pour retrouver la trace de ses compagnons favoris.

 
Ce que j’en pense :

Dolorine, la petite dernière des sœurs Carmines, fait ses premiers pas à l’école en compagnie de Monsieur Nyx, sa peluche démoniaque. Celui-ci n’est pas au mieux de sa forme, comme si le pensionnat avait un effet négatif sur lui. Cela n’alarme pas trop sa jeune maîtresse, qui est bien plus préoccupée par l’absence de fantômes dans les environs. Son sang de Sépulcre lui permet de voir les spectres depuis sa plus tendre enfance. Elle est donc bien placée pour savoir que ce vide n’est pas normal du tout. Ce qui la pousse à enquêter sur cette disparition suspecte.

Encore une fois Ariel Holzl fait mouche. Retrouver l’univers loufoque et complètement déjanté de Grisailles est un vrai plaisir. Le pensionnat est à l’image de la capitale : totalement excentrique. On n’est pas au bout de nos surprises ! Dolorine y vit des aventures rocambolesques qu’on prend plaisir à découvrir.

Il faut dire qu’elle a tendance à tout prendre au pied de la lettre, ce qui la fait passer pour une petite bécasse qui enchaîne les bourdes sans s’en rendre compte. Mais c’est ce qui fait son charme et la rend attachante. Car c’est le décalage entre ce que Dolorine explique ou croit savoir et la réalité qui fait sourire le lecteur plus d’une fois. Sa vision du monde est bien trop pure et ses explications enfantines d’une naïveté touchante. Elle est décidément trop innocente pour vivre dans un monde aussi corrompu.

Encore une fois, beaucoup d’humour (noir) dans ces pages, une jeune héroïne attachante, une plume exquise, un petit problème qui prend des proportions gigantesques… ce qui donne un cocktail explosif qu’on dévore sans en perdre une miette. Lorsque la dernière page est tournée, on en vient à regretter que les sœurs Carmines ne soient pas plus nombreuses…

Appréciation globale :
Un roman qui clôt délicieusement cette trilogie... mais c'est déjà terminé !

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