Quelqu'un pour qui trembler

Titre du roman : Quelqu'un pour qui trembler

Écrit par : Gilles Legardinier

Nombre de pages : 464 pages

Mon édition : Pocket

Genre : Contemporaine 

4ème de couverture :

Peut-on être un père quand on arrive vingt ans après ? Pour soigner ceux que l'on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu'il apprend que la femme qu'il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent. Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n'importe quel inconnu. Est-il possible d'être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l'aide de ceux que le destin placera sur sa route. Voici la réjouissante histoire de ce que nous sommes capables de réussir ou de rater au nom de la seule chose qui compte dans nos vies.


Ce que j’en pense :

Gilles Legardinier est un auteur dont j'ai énormément apprécié les 2 premiers livres de lui que j'ai lu : Complètement cramé et Demain, j’arrête !. Ces deux titres m'avaient fait beaucoup de bien par leur "légèreté" et leur humanité. C'est donc un peu les yeux fermés que je me lançais dans ce titre (surtout après que ma Maman m'ait clamé haut et fort que c'était, pour le moment, son préféré de l'auteur).

Et là, déception ! J'ai trouvé le personnage principal peu sympathique voire presque malaisant dans son comportement pendant toute la première moitié du livre. De coup, les scènes censées être drôles m'ont plutôt mises mal à l'aise. Je n'avais pas forcément envie de savoir la suite de l'histoire. 

En plus j'ai trouvé certains discours lourds, là où j'avais le souvenir de plus de subtilités dans la plume de Legardinier. Ils m'ont presque donné l'impression d'être moralisateurs par moments. Très désagréable comme impression. Et puis, il y a un manque de réalisme flagrant. Je veux bien que pour un feel-good, on fasse quelques entorses à la réalité mais là au milieu de tous les autres défauts, ça a été "la goutte qui fait déborder le vase".

Heureusement la deuxième partie m'a plus accrochée grâce à certains personnages secondaires. Mais voilà, je ne retiendrai pas grand-chose de ce livre.

Gilles Legardinier m'avait habituée à mieux. Je passe l'éponge sur ce titre et en essayerai un autre prochainement en espérant retrouver la magie que j'avais ressentie en lisant Complètement cramé.  

Appréciation globale : 

⭐⭐✯✯✯  Sans plus

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