La Cité du Lotus Rose

Titre du roman : La Cité du Lotus Rose

Écrit par : Kate McAlistair

Nombre de pages : 583

Mon édition : L’Archipel

Genre : Romance, Historique

4ème de couverture :

Après plusieurs années, Jan retrouve enfin la trace de Jezebel à Singapour. Fuyant ses ennemis, celle-ci s’est réfugiée avec sa petite fille dans une mission religieuse. Tout a leur nouveau bonheur, les jeunes gens décident d’unir leurs destins et annoncent un grand mariage. Jezebel goûte enfin à la sérénité.

Pourtant, le jour des noces, la jeune mariée est abordée par deux hommes mandatés par le baron von Rosenheim, le cruel trafiquant d’opium auquel elle fut un temps fiancée. Celui-ci veut récupérer le légendaire médaillon Sher-Ci ta que Jezebel a conservé, malgré les funestes souvenirs qui s’y rattachent. Pour ce faire, il est prêt à tout.

Espérant éloigner son épouse de cet homme machiavélique, Jan décide de l’emmener à New York. Après un tumultueux voyage à bord d’un cargo chinois, Jezebel découvre une ville éblouissante, à mille lieues de tout ce qu’elle a connu jusqu’ici. Ils s’installent a Long Island dans une superbe demeure au bord de l’océan, avec l’espoir de goûter une paix méritée.

Mais l’Inde ne cesse de se rappeler à eux. Revenus sur cette terre fascinante, le jeune couple est à nouveau guetté par le danger... L’intrépide Jan saura-t-il libérer Jezebel de son passé ?

Ce que j’en pense :

Jan et Jezebel, les deux tourtereaux malmenés par la vie se retrouvent après des années de séparation. Le temps n’a rien changé, la flamme est toujours là et ils filent le parfait amour, essayant de rattraper tout le temps perdu. Mais il faut être bien naïf pour croire que l’histoire va s’arrêter là et leur offrir une vie heureuse et calme après les chambardements du premier tome. De vieux démons se rappellent à leurs bons souvenirs et transforment leur belle idylle en enfer.

J’avais bien aimé le premier tome, qui avait été une excellente découverte. J’attendais cette suite avec impatience. Malheureusement, mon enthousiasme a été quelque peu douché. Je n’ai pas accroché à la romance entre Jan et Jezebel. Elle continue indéfiniment sur le mode « je t’aime, je te fuis » alors que ce n’est plus pertinent (on en a largement soupé dans La Vallée du Lotus Rose). Et le problème, c’est qu’elle prend une grande place… J’irais même jusqu’à dire qu’une grande partie du récit repose sur cette relation chaotique, où Jezebel se ridiculise avec son comportement puéril et enfantin tandis que Jan est lunatique au possible. Du coup, j’ai fini par saturer. C’est dommage qu’il faille attendre le dernier quart du roman pour que l’intrigue décolle vraiment !

En conclusion, ce deuxième tome s’attarde trop sur les histoires amoureuses de Jan et Jezebel à mon goût. J’ai fini par m’en lasser, d’autant plus que le reste de l’intrigue – du coup – passe en arrière plan, ce qui est bien dommage.

Appréciation globale :
 Une romance qui accapare toute l’attention au détriment du reste

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