Opale, tome 1 – Le clan des rebelles
Titre du roman : Opale, tome 1 – Le clan des rebelles
Auteur : Caroline Fortuné
Nombre de pages : 237
Mon édition : Société des écrivains
Genre : Fantasy
Ressenti global :
4ème de couverture :
Au royaume de Larssa, la fière lignée des Paravel gouverne de manière juste et loyale.
Gabrielle, une métisse née de l’union du souverain Paravel et d’une elfe royale, est la seule héritière au trône de Larssa. La jeune fille adore son père, qui lui enseigne les armes, les lettres, et lui fait découvrir son royaume. Quant à sa mère, Gabrielle, elle ne ressent pour Larssa que du dégoût. Mais l’enfant ne s’en soucie guère, et vit heureuse sous l’aile protectrice du souverain son père, et de sa nourrice Anita. Sa famille réalise avec étonnement que, contrairement à ses parents, Gabrielle est dotée de pouvoirs magiques très puissants, qui pourraient même s’avérer dangereux. Et pourtant, toutes les forces en sa possession lui seront nécessaires pour faire face au destin terrible qui l’attend…
Ce roman met en scène une très jeune adolescente qui doit embrasser la terrifiante prophétie qui pèse sur ses épaules; ce premier tome relate la formation et l’initiation d’une jeune fille qui doit à tout jamais quitter l’enfance et l’âge de l’innocence, pour faire face prématurément à de lourdes responsabilités qui engagent la sauvegarde du royaume entier. Elle devra alors lutter contre sa propre famille, faire preuve de courage et de résolution, en puisant ses forces dans l’amour et le soutien de ses amis.
Ce que j’en pense :
Un résumé intriguant : il ne m’en faut pas plus pour me lancer dans l’aventure. L’idée de base est bonne bien que pas des plus originales. Personnellement, l’originalité n’est pas forcément ce que je recherche en premier lieu. Une jeune fille vit dans l’insouciance totale des affaires de l’État, aimée par son père mais détestée par sa mère. Elle s’en accommode sans mal et compense ce manque d’amour maternel par l’affection que lui porte sa nourrice. Elle est la seule héritière du trône. Elle devra donc monter dessus un jour pour prendre les rênes et régir le pays bien que cela ne lui plaise pas. Cependant les dieux en ont décidé autrement, et alors qu’un coup d’État renverse l’ordre établi, elle apprend qu’elle est la sauveuse de son royaume. Je regrette que le contexte et l’environnement ne soient pas plus fouillés, on sait très peu de choses dessus mais cela n’entrave pas la compréhension.
Ce n’est pas l’histoire le plus gros problème de ce roman, mais bien le style. Il est mécanique et simpliste. J’avais l’impression par moments de lire un catalogue d’actions : « Elle fait cela, elle fait ceci etc. ». Il n’y a aucune fluidité, l’ensemble ne donne pas une impression d’harmonie, ce qui est bien dommage. A cela s’ajoute quelques substitutions malheureuses de mots par d’autres ou encore des lacunes de vocabulaire. Au début, j’ai souri en lisant que l’héroïne lançait un « vaisseau de lumière » et non un faisceau, ou encore qu’elle « détala l’escalier » au lieu de dévala. Mais quand c’est systématique, cela devient très vite ennuyeux. Je ne suis pas non plus fana d’orthographe mais là je n’ai pas pu faire autrement que de remarquer les fautes quand cela influence la bonne compréhension de l’action. Il y a une légère différence entre attendre que son adversaire soit « prêt » et « près ». De même la syntaxe est importante et il faut y faire attention. Je n’ai pu m’empêcher de rire [jaune] en lisant l’extrait suivant :
Évidemment, elle ne donne pas un coup de pied à son amie mais à l’adversaire de celle-ci. Ce qui n’est pas du tout ce que j’ai compris sur le moment …
Enfin, j’ai trouvé la mort assez banalisée … on tue comme on change de chemise. Je suis bien consciente que dans un tel contexte de guerre il y a des pertes à foison, mais il y a tout de même des limites. Cela en devenait presque ridicule. Ce qui fait que cela ne suscite aucune tristesse chez le lecteur. De toutes façons, les personnages ne nous sont pas vraiment présentés, donc on ne s’y attache pas et leur mort passe presque inaperçue.
En conclusion, ce livre a été une grosse déception pour moi. Une bonne idée de base, mais à mon sens, mal exploitée. C’est vraiment dommage car j’espérais vraiment passer un bon moment mais ce fut une lecture laborieuse.
Ce que j’ai aimé :
- L’idée de départ est potentiellement intéressante.
Ce que j’ai moins aimé :
- Le style n’est pas assez fluide.
- Un développement de l’action trop simpliste.
- Beaucoup de fautes de syntaxe, d’orthographe, de vocabulaire.
- Aucun personnage n’est vraiment attachant.
Auteur : Caroline Fortuné
Nombre de pages : 237
Mon édition : Société des écrivains
Genre : Fantasy
Ressenti global :
4ème de couverture :
Au royaume de Larssa, la fière lignée des Paravel gouverne de manière juste et loyale.
Gabrielle, une métisse née de l’union du souverain Paravel et d’une elfe royale, est la seule héritière au trône de Larssa. La jeune fille adore son père, qui lui enseigne les armes, les lettres, et lui fait découvrir son royaume. Quant à sa mère, Gabrielle, elle ne ressent pour Larssa que du dégoût. Mais l’enfant ne s’en soucie guère, et vit heureuse sous l’aile protectrice du souverain son père, et de sa nourrice Anita. Sa famille réalise avec étonnement que, contrairement à ses parents, Gabrielle est dotée de pouvoirs magiques très puissants, qui pourraient même s’avérer dangereux. Et pourtant, toutes les forces en sa possession lui seront nécessaires pour faire face au destin terrible qui l’attend…
Ce roman met en scène une très jeune adolescente qui doit embrasser la terrifiante prophétie qui pèse sur ses épaules; ce premier tome relate la formation et l’initiation d’une jeune fille qui doit à tout jamais quitter l’enfance et l’âge de l’innocence, pour faire face prématurément à de lourdes responsabilités qui engagent la sauvegarde du royaume entier. Elle devra alors lutter contre sa propre famille, faire preuve de courage et de résolution, en puisant ses forces dans l’amour et le soutien de ses amis.
Ce que j’en pense :
Un résumé intriguant : il ne m’en faut pas plus pour me lancer dans l’aventure. L’idée de base est bonne bien que pas des plus originales. Personnellement, l’originalité n’est pas forcément ce que je recherche en premier lieu. Une jeune fille vit dans l’insouciance totale des affaires de l’État, aimée par son père mais détestée par sa mère. Elle s’en accommode sans mal et compense ce manque d’amour maternel par l’affection que lui porte sa nourrice. Elle est la seule héritière du trône. Elle devra donc monter dessus un jour pour prendre les rênes et régir le pays bien que cela ne lui plaise pas. Cependant les dieux en ont décidé autrement, et alors qu’un coup d’État renverse l’ordre établi, elle apprend qu’elle est la sauveuse de son royaume. Je regrette que le contexte et l’environnement ne soient pas plus fouillés, on sait très peu de choses dessus mais cela n’entrave pas la compréhension.
Ce n’est pas l’histoire le plus gros problème de ce roman, mais bien le style. Il est mécanique et simpliste. J’avais l’impression par moments de lire un catalogue d’actions : « Elle fait cela, elle fait ceci etc. ». Il n’y a aucune fluidité, l’ensemble ne donne pas une impression d’harmonie, ce qui est bien dommage. A cela s’ajoute quelques substitutions malheureuses de mots par d’autres ou encore des lacunes de vocabulaire. Au début, j’ai souri en lisant que l’héroïne lançait un « vaisseau de lumière » et non un faisceau, ou encore qu’elle « détala l’escalier » au lieu de dévala. Mais quand c’est systématique, cela devient très vite ennuyeux. Je ne suis pas non plus fana d’orthographe mais là je n’ai pas pu faire autrement que de remarquer les fautes quand cela influence la bonne compréhension de l’action. Il y a une légère différence entre attendre que son adversaire soit « prêt » et « près ». De même la syntaxe est importante et il faut y faire attention. Je n’ai pu m’empêcher de rire [jaune] en lisant l’extrait suivant :
« [Madora, son amie est en plein combat] Gabrielle ne réfléchit pas et fonça aider son amie. Elle lui colla un coup de pied. »
Évidemment, elle ne donne pas un coup de pied à son amie mais à l’adversaire de celle-ci. Ce qui n’est pas du tout ce que j’ai compris sur le moment …
Enfin, j’ai trouvé la mort assez banalisée … on tue comme on change de chemise. Je suis bien consciente que dans un tel contexte de guerre il y a des pertes à foison, mais il y a tout de même des limites. Cela en devenait presque ridicule. Ce qui fait que cela ne suscite aucune tristesse chez le lecteur. De toutes façons, les personnages ne nous sont pas vraiment présentés, donc on ne s’y attache pas et leur mort passe presque inaperçue.
En conclusion, ce livre a été une grosse déception pour moi. Une bonne idée de base, mais à mon sens, mal exploitée. C’est vraiment dommage car j’espérais vraiment passer un bon moment mais ce fut une lecture laborieuse.
Ce que j’ai aimé :
- L’idée de départ est potentiellement intéressante.
Ce que j’ai moins aimé :
- Le style n’est pas assez fluide.
- Un développement de l’action trop simpliste.
- Beaucoup de fautes de syntaxe, d’orthographe, de vocabulaire.
- Aucun personnage n’est vraiment attachant.
Je tiens à remercier Les agents Littéraires et la Société des écrivains.
& Enjoy
Je passe bien sûr mon chemin, vu la peine qu'il t'as donné celui-ci ! Et le petit extrait m'a bien fait rire aussi. Rien qu'avec ce petit bout, tu vois que c'est super simple aussi Oo Bref, en tout cas c'est pas pour moi !
RépondreSupprimerAh ça ... je ne me prononcerai pas plus sur la question mais voilà quoi xD Mon avis est assez explicite je pense ^^
SupprimerOui, l'extrait est pas mal hein ?
L'extrait est excellent. J'en ai pouffé de rire. Si tout le livre est ainsi, je le veux bien pour renforcer mes abdominaux...
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