La couleur du lait

Titre du roman : La couleur du lait

Écrit par : Nell Leyshon

Traduit par : Karine Lalechère

Nombre de pages : 187

Mon édition : 10/18

Genre : Historique

4ème de couverture :

En cette année 1831, Mary, une fille de 15 ans entame le tragique récit de sa courte existence : un père brutal, une mère insensible et sévère, en bref, une vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset.
Simple et franche, lucide et impitoyable, elle raconte comment, un été, sa vie a basculé lorsqu'on l'a envoyée travailler chez le pasteur Graham, afin de servir et tenir compagnie à son épouse, femme fragile et pleine de douceur.
Elle apprend avec elle la bienveillance, et découvre avec le pasteur les richesses de la lecture et de l'écriture.. mais aussi l'obéissance, l'avilissement et l'humiliation. Finalement, l'apprentissage prodigué ne lui servira qu'à écrire noir sur blanc sa fatale destinée. Et son implacable confession.

Ce que j’en pense :

La couleur du lait c’est avant tout le récit de Mary. C’est cette jeune fille, simple, franche, entière qui se dévoile. C’est son livre, qu’elle « écrit de sa propre main » comme elle aime à le répéter. Première conséquence sur le style : elle écrit comme elle parle (comme une adolescente de 15 ans qui n’a jamais eu d’instruction) et on oublie tout de suite les signes de ponctuation à part le point.

C’est surprenant au début, voire même déstabilisant dans les dialogues, car on se perd un peu entre ce qui est dit, ce qui est pensé, ce qui est fait… mais on finit par s’y habituer. Je dois reconnaître que ça apporte une petite touche originale au livre et lui donne un côté plus authentique, plus vrai.

Du côté de l’histoire, pour être tout à fait honnête, j’ai presque trouvé le temps long. Pendant plus de la moitié du roman, il ne se passe pas grand-chose. Elle quitte la ferme pour servir le pasteur et sa femme, les jours défilent et se ressemblent… et tout à coup, les choses se précipitent. On lit avec urgence, on veut savoir ce qu’il va se passer, la vérité se dessine petit à petit et on veut se tromper…

En conclusion, La couleur du lait est un petit roman qui ne paye pas de mine… mais qui m’a mis une petite claque. La fin interroge, laisse perplexe mais ne laisse pas insensible. Un livre qui fait réfléchir !

Merci à RedPanda qui m'a fait sortir ce livre de ma PAL pour une super Lecture Commune.

Appréciation globale : 
Une bonne découverte
Se le procurer :

& Enjoy

Commentaires

  1. Effectivement, ce n'est pas le genre de livre sur lequel je me serai tourné naturellement, mais ta chronique donne envie !

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    1. Si tu as l'occasion un jour, ça peut être sympa =D

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