Le grand saut

Titre du roman : Le grand saut

Auteur : Florence Hinckel

Nombre de pages : 374

Mon édition : Nathan

Genre : Young-Adult, Contemporain

4ème de couverture :

Iris, Paul, Rébecca, Marion, Alex et Sam sont amis depuis la sixième. Aujourd’hui, ils entrent en Terminale, cette dernière année tant attendue, tant redoutée. Enfin la libération ? Une chose est sûre, bien que le soleil baigne leur petite ville de La Ciotat, chacun sent que l’orage gronde…
Les sentiments depuis trop longtemps inavoués de certains, les relations familiales bancales des autres, la pression de l’avenir… tout devient insupportable. Et ce n’est pas la gigantesque soirée chez Madeleine qui va suffire à leur changer les idées. Au contraire, c’est même peut-être là que tout va définitivement basculer…

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Ce que j’en pense :

Iris, Paul, Rébecca, Marion, Alex et Sam. Une bande de copains, soudés comme les doigts de la main depuis la sixième. Ils en ont vu des vertes et des pas mûres ensemble. Mais cette année pourrait bien tout changer. Ils rentrent tous en Terminale, l’année du bac, une année pleine de pressions, la dernière année avant l’inconnu et l’incertitude. Mais aussi la dernière année pour avouer des sentiments enfouis depuis si longtemps, avant qu’il ne soit trop tard et que les routes se séparent…

Les parents ne savent faire d’une chose, se disait Iris : pourrir le présent en vue d’un hypothétique futur. N’importe quoi !
p. 7 et 8

Le grand saut est une lecture surprenante. Le cadre se met petit à petit en place, on fait connaissance avec les protagonistes, apprenant à les connaître. La narration est centrée sur trois d’entre eux, Iris, Paul et Rébecca, dont on découvre petit à petit les vies respectives et surtout les secrets qu’ils cachent aux autres. Ils sont touchants, chacun à sa manière. Ainsi, je n’ai pas eu de réelle préférence, ils m’ont tous intéressée.

Le rythme est assez lent et il faut reconnaître que pendant les trois quarts du roman, il ne passe rien d’extraordinaire. On suit juste cette petite bande, les hauts et les bas qu’ils connaissent et leurs tourments d’adolescents. On s’invite dans leurs vies et leurs différentes routines… Jusqu’à ce que tout dérape !

Au calme succède l’effervescence, l’agitation, la précipitation… Il se passe énormément de choses après l’électrochoc subi par nos compagnons, comme si c’est ce qu’ils attendaient pour avancer, pour prendre en main leur avenir. La pression va crescendo, jusqu’à cette fin qui atteint le summum de la frustration et laisse le lecteur perplexe. Pleins d’hypothèses voient le jour dans l’esprit du lecteur, mais il faudra attendre la sortie du tome 2 pour être fixé…

- Les vivants ont priorité sur les morts.
- C’est la mécanique de la vie, renchérit le père d’Iris. Il ne faut rien oublier, mais il faut d’abord avancer.
p. 343

En conclusion, une très belle lecture qui m’a mis une claque alors que je ne m’y attendais pas. La lenteur du début pourrait rebuter certains lecteurs, mais pour ma part, je trouve que c’est très bien joué de la part de l’auteur. Car ce rythme nonchalant donne plus de force à la gifle qu’on se prend en fin d’ouvrage ! En espérant que la suite soit à la hauteur de ce premier tome qui place la barre déjà bien haut… et qu’il ne mette pas trop longtemps à sortir.

Appréciation globale : 

Surprenant

Se le procurer :
La Librairie Dialogues

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