La Sage-femme de Venise
Titre du roman : La Sage-femme de Venise
Auteur : Roberta Rich
Nombre de pages : 279
Mon édition : MA Éditions
Genre : Historique
4ème de couverture :
Venise 1575. Hannah Levi est réputée dans toute la ville pour ses talents de sage-femme - un don développé en secret par les « cuillers d'accouchement » qu'elle a mises au point. Quand par une nuit d'hiver, le comte Paolo di Padovani vient l'implorer d'assister sa femme, luttant pour donner naissance à leur premier enfant, Hannah est partagée. Si la loi interdit aux juifs de soigner les chrétiens, l'argent que le comte lui propose lui permettrait de payer la rançon de son mari bien-aimé, Isaac, retenu en otage sur l'île de Malte. Le choix d'Hannah va la précipiter dans de périlleuses aventures...
Ce que j’en pense :
En ouvrant La Sage-femme de Venise, j’étais loin d’imaginer que je serai autant emportée par ce roman. Mais laissez-moi tout d’abord vous présenter l’intrigue de ce roman.
Hannah est une sage-femme dont la réputation n’est plus à refaire. Mais elle est juive, il lui est donc impossible d’assister les chrétiennes lors de leurs accouchements. Elle se trouve donc face à un dilemme lorsque le comte di Padovani vient la supplier de porter assistance à sa femme - chrétienne - qui après deux jours de travail n’a toujours pas réussi à accoucher. En effet, dans une telle situation, Hannah n’a que faire de la religion. Pour elle, une femme qui a besoin d’elle est avant tout une femme, et non une chrétienne ou une juive. De plus, les deux cents ducats que lui propose le comte en échange de ses services font clairement pencher la balance en sa faveur. Avec autant d’argent, la jeune femme est certaine de pouvoir faire libérer son mari qui a été fait prisonnier il y a des mois de cela. Elle était bien loin d’imaginer que cette décision allait être le début des ennuis…
Que dire, que dire ? Avant tout que l’histoire est captivante, du début à la fin. Les événements s’enchainent, le rythme ne faiblit pas une seule seconde, ce qui est appréciable. Les chapitres alternent entre deux points de vue : celui d’Hannah et celui de son mari fait prisonnier, Isaac. Cette alternance permet de se sentir proche des deux personnages. On découvre en la personne d’Hannah une femme intelligente, touchante, sensible et surtout très humaine. Son mari quant à lui est courageux, un peu trop, car cela l’incite à prendre la parole quand il ferait mieux de se taire... et donc il s'attire des ennuis. Mais ce qui frappe le plus, c’est l’amour qu’ils se portent l’un à l’autre. On les sent très amoureux et prêts à tout pour se retrouver.
Le contexte historique exploré au cours de cette aventure est très intéressant. On en revient à l’éternel clivage chrétiens/juifs. D’autant plus que les protagonistes principaux sont juifs, ce qui permet d’avoir un meilleur aperçu de ce que pouvait être la vie de cette minorité malheureusement persécutée en raison de sa religion.
Une lecture que je ne peux que recommander. Roberta Rich transporte le lecteur dans la Venise du 16ème siècle, aux côtés de personnages attachants et au cœur d’une intrigue palpitante.
Un extrait pour la route :
« Une femme prudente n’aurait pas répondu. Mais Hannah ne sut retenir sa langue :
- La souffrance d’une chrétienne est-elle différente de celle d’une juive ? »
page 14
Auteur : Roberta Rich
Nombre de pages : 279
Mon édition : MA Éditions
Genre : Historique
4ème de couverture :
Venise 1575. Hannah Levi est réputée dans toute la ville pour ses talents de sage-femme - un don développé en secret par les « cuillers d'accouchement » qu'elle a mises au point. Quand par une nuit d'hiver, le comte Paolo di Padovani vient l'implorer d'assister sa femme, luttant pour donner naissance à leur premier enfant, Hannah est partagée. Si la loi interdit aux juifs de soigner les chrétiens, l'argent que le comte lui propose lui permettrait de payer la rançon de son mari bien-aimé, Isaac, retenu en otage sur l'île de Malte. Le choix d'Hannah va la précipiter dans de périlleuses aventures...
Ce que j’en pense :
En ouvrant La Sage-femme de Venise, j’étais loin d’imaginer que je serai autant emportée par ce roman. Mais laissez-moi tout d’abord vous présenter l’intrigue de ce roman.
Hannah est une sage-femme dont la réputation n’est plus à refaire. Mais elle est juive, il lui est donc impossible d’assister les chrétiennes lors de leurs accouchements. Elle se trouve donc face à un dilemme lorsque le comte di Padovani vient la supplier de porter assistance à sa femme - chrétienne - qui après deux jours de travail n’a toujours pas réussi à accoucher. En effet, dans une telle situation, Hannah n’a que faire de la religion. Pour elle, une femme qui a besoin d’elle est avant tout une femme, et non une chrétienne ou une juive. De plus, les deux cents ducats que lui propose le comte en échange de ses services font clairement pencher la balance en sa faveur. Avec autant d’argent, la jeune femme est certaine de pouvoir faire libérer son mari qui a été fait prisonnier il y a des mois de cela. Elle était bien loin d’imaginer que cette décision allait être le début des ennuis…
Que dire, que dire ? Avant tout que l’histoire est captivante, du début à la fin. Les événements s’enchainent, le rythme ne faiblit pas une seule seconde, ce qui est appréciable. Les chapitres alternent entre deux points de vue : celui d’Hannah et celui de son mari fait prisonnier, Isaac. Cette alternance permet de se sentir proche des deux personnages. On découvre en la personne d’Hannah une femme intelligente, touchante, sensible et surtout très humaine. Son mari quant à lui est courageux, un peu trop, car cela l’incite à prendre la parole quand il ferait mieux de se taire... et donc il s'attire des ennuis. Mais ce qui frappe le plus, c’est l’amour qu’ils se portent l’un à l’autre. On les sent très amoureux et prêts à tout pour se retrouver.
Le contexte historique exploré au cours de cette aventure est très intéressant. On en revient à l’éternel clivage chrétiens/juifs. D’autant plus que les protagonistes principaux sont juifs, ce qui permet d’avoir un meilleur aperçu de ce que pouvait être la vie de cette minorité malheureusement persécutée en raison de sa religion.
Une lecture que je ne peux que recommander. Roberta Rich transporte le lecteur dans la Venise du 16ème siècle, aux côtés de personnages attachants et au cœur d’une intrigue palpitante.
Un extrait pour la route :
« Une femme prudente n’aurait pas répondu. Mais Hannah ne sut retenir sa langue :
- La souffrance d’une chrétienne est-elle différente de celle d’une juive ? »
page 14
Appréciation globale :
Il faut le lire ! |
Se le procurer :
& Enjoy
Il faut le lire, mais pas moi (a) *SBAAF*
RépondreSupprimerIl ne me tente pas plus que ça, et tu as beau essayer de m'hypnotiser, ça ne marche pas héhé xD
Damned, on m'a pourtant assuré que le smiley marchait même à distance et par écran interposé :( Me serai-je fait avoir ? Même pas un tit peu tentée ? :P Tant pis :( Chacun ses goûts en même temps !
SupprimerHehe de mon côté ça marche d'enfer allez hop dans ma wish list ^^
RépondreSupprimerTu m'en vois plus que ravie :D J'espère qu'il te plaira si tu as la chance de le lire :)
SupprimerEncore un autre livre qui me tente! Oh la la, vivement la fin des cours, que je puisse lire plus souvent!
RépondreSupprimerCelui-ci est très réussi et agréable à lire. Si tu aimes les romans historiques, je te conseille vraiment la saga Francesca de Sara Poole !! :)
SupprimerJ'avais lu le résumé il y a pas longtemps et celui-là aussi m'avait tenté. Allez hop, dans ma wishlist! Ton blog va me faire devenir folle avec tous ces livres :p
SupprimerNiark niark niark *pardon c'était ma minute sadique... j'aime quand les wish lit des autres s'agrandissent !*
SupprimerMais c'est un très joli compliment que tu me fais là ^_^
roman historique et roman d'amour, je me suis régalée, j'ai tremblé avec l'héroïne et ai passé de bons moments..
RépondreSupprimerUn livre qui transporte :)
Supprimer