La femme qui décida de passer une année au lit
Titre du roman : La femme qui décida de passer une année au lit
Auteur : Sue Townsend
Nombre de pages : 352
Mon édition : Charleston
Genre : Contemporaine
4ème de couverture :
Lire un extrait
Le jour où ses jumeaux quittent la maison pour entrer à l’université, Eva se met au lit… et elle y reste. Depuis dix-sept ans que le train de la vie l’entraîne dans une course effrénée, elle a envie de hurler : « Stop ! Je veux descendre ! » Voilà enfin l’occasion.
Son mari, Brian, astronome empêtré dans une liaison extraconjugale peu satisfaisante, est contrarié. Qui lui préparera son dîner ? Eva ne cherche qu’à attirer l’attention, prétend-il. Mais la rumeur se répand et des admirateurs par centaines, voyant dans le geste d’Eva une forme de protestation, se pressent sous la fenêtre de sa chambre, tandis que son nouvel ami, Alexander, l’homme à tout faire, lui apporte du thé, des toasts, et une sollicitude inattendue. Depuis son étrange prison, Eva va-t-elle trouver (enfin) le sens de la vie ?
Ce que j’en pense :
Malheureusement, je n’ai pas aimé ce roman autant que je l’avais espéré. Je suis sans aucun doute passée totalement à côté, car je n’ai pas ri, je n’ai pas été émue ou touchée.
Pourtant, l’idée de Sue Townsend est intéressante. Eva, après dix-sept ans de bons et loyaux services décide de rendre son tablier. Elle se met au lit et ne compte pas en sortir avant un certain temps. Au début, son entourage ne la prend pas au sérieux. Selon eux ce n’est qu’une manière d’attirer l’attention, voire une petite dépression. Rien de bien grave. Toutefois, les mois passent et Eva ne sort pas de son lit. Son histoire se répand, la machine médiatique s’emballe et on ne parle plus que d’elle. Quant à la fin, elle m’a laissée plus que perplexe. Elle arrive d’un seul coup et le livre se termine abruptement.
Tout d’abord, le développement de l’intrigue m’a vraiment surprise et interloquée. Eva ne veut qu’une seule chose : être tranquille. Et pourtant, c’est loin d’être le cas puisqu’elle est dérangée à toute heure du jour et de la nuit par des personnes venues lui demander conseil.
Mais, mon plus gros problème a été que je ne me suis absolument pas attachée aux personnages, si ce n’est à Alexander, l’homme à tout faire. Il faut bien reconnaitre qu’Eva est un personnage intéressant. Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, j’ai trouvé qu’elle flirtait à plusieurs reprises avec la folie (avant de dépasser la ligne ?) tout en étant parfaitement lucide. Cependant, j’ai fini par la voir comme une personne trop égoïste, qui se fait passer pour une victime alors que c’est elle qui a créé cette situation et qu’elle a toutes les cartes en main pour que cela cesse. Ses enfants sont affreusement froids et distants. Ils ne semblent avoir aucune émotion. Sur ce point je rejoins l’avis de leur mère : ce sont des monstres. Quant à son mari, c’est un lâche de première. Il est incapable de faire un choix et est hypocrite. Enfin, il ne vaut mieux pas que je vous parle de Poppy, cette jeune fille m’a tellement exaspérée à chacune de ses apparitions que j’avais envie de refermer le roman !
Au final, ce roman me laisse une impression vraiment très bizarre. Je ne sais pas pourquoi (les conditions de lecture ? mon âge ? mon manque d’expérience de la vie ?) mais je n’ai pas du tout accroché. Je crois que je n’ai tout simplement pas compris le message que voulait faire passer l’auteur. Quoiqu’il en soit, s’il vous tente, que vous aimez les lectures au rythme ralenti et où la réflexion prime sur l’action, n’hésitez pas.
Auteur : Sue Townsend
Nombre de pages : 352
Mon édition : Charleston
Genre : Contemporaine
4ème de couverture :
Lire un extrait
Le jour où ses jumeaux quittent la maison pour entrer à l’université, Eva se met au lit… et elle y reste. Depuis dix-sept ans que le train de la vie l’entraîne dans une course effrénée, elle a envie de hurler : « Stop ! Je veux descendre ! » Voilà enfin l’occasion.
Son mari, Brian, astronome empêtré dans une liaison extraconjugale peu satisfaisante, est contrarié. Qui lui préparera son dîner ? Eva ne cherche qu’à attirer l’attention, prétend-il. Mais la rumeur se répand et des admirateurs par centaines, voyant dans le geste d’Eva une forme de protestation, se pressent sous la fenêtre de sa chambre, tandis que son nouvel ami, Alexander, l’homme à tout faire, lui apporte du thé, des toasts, et une sollicitude inattendue. Depuis son étrange prison, Eva va-t-elle trouver (enfin) le sens de la vie ?
Campagne du 8 mars organisée par la maison d'édition : "Je passe ma journée au lit".
Ce que j’en pense :
Malheureusement, je n’ai pas aimé ce roman autant que je l’avais espéré. Je suis sans aucun doute passée totalement à côté, car je n’ai pas ri, je n’ai pas été émue ou touchée.
Pourtant, l’idée de Sue Townsend est intéressante. Eva, après dix-sept ans de bons et loyaux services décide de rendre son tablier. Elle se met au lit et ne compte pas en sortir avant un certain temps. Au début, son entourage ne la prend pas au sérieux. Selon eux ce n’est qu’une manière d’attirer l’attention, voire une petite dépression. Rien de bien grave. Toutefois, les mois passent et Eva ne sort pas de son lit. Son histoire se répand, la machine médiatique s’emballe et on ne parle plus que d’elle. Quant à la fin, elle m’a laissée plus que perplexe. Elle arrive d’un seul coup et le livre se termine abruptement.
Tout d’abord, le développement de l’intrigue m’a vraiment surprise et interloquée. Eva ne veut qu’une seule chose : être tranquille. Et pourtant, c’est loin d’être le cas puisqu’elle est dérangée à toute heure du jour et de la nuit par des personnes venues lui demander conseil.
Mais, mon plus gros problème a été que je ne me suis absolument pas attachée aux personnages, si ce n’est à Alexander, l’homme à tout faire. Il faut bien reconnaitre qu’Eva est un personnage intéressant. Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, j’ai trouvé qu’elle flirtait à plusieurs reprises avec la folie (avant de dépasser la ligne ?) tout en étant parfaitement lucide. Cependant, j’ai fini par la voir comme une personne trop égoïste, qui se fait passer pour une victime alors que c’est elle qui a créé cette situation et qu’elle a toutes les cartes en main pour que cela cesse. Ses enfants sont affreusement froids et distants. Ils ne semblent avoir aucune émotion. Sur ce point je rejoins l’avis de leur mère : ce sont des monstres. Quant à son mari, c’est un lâche de première. Il est incapable de faire un choix et est hypocrite. Enfin, il ne vaut mieux pas que je vous parle de Poppy, cette jeune fille m’a tellement exaspérée à chacune de ses apparitions que j’avais envie de refermer le roman !
Au final, ce roman me laisse une impression vraiment très bizarre. Je ne sais pas pourquoi (les conditions de lecture ? mon âge ? mon manque d’expérience de la vie ?) mais je n’ai pas du tout accroché. Je crois que je n’ai tout simplement pas compris le message que voulait faire passer l’auteur. Quoiqu’il en soit, s’il vous tente, que vous aimez les lectures au rythme ralenti et où la réflexion prime sur l’action, n’hésitez pas.
Appréciation globale :
Rendez-vous manqué ! |
Lu dans le cadre des Lectrices Charleston 2013
& Enjoy
C'est vrai que les personnages sont agaçants mais personnellement j'ai bien aimé Eva, j'avais vraiment de la peine pour elle. Mais ce qui est sur c'est que je n'ai pas ri du tout.
RépondreSupprimerArgh, alors que moi à la fin j'avais envie de la baffer. Au début elle m'était sympathique hein, mais plus ça avançait...
SupprimerC'est dommage qu'il ne t'ait pas beaucoup plu :/ Le concept semblait pourtant super intéressant ^^
RépondreSupprimerOui, surtout qu'il me faisait penser au livre VO que je t'avais offert mais dont je n'arrive jamais à me souvenir le nom xD Bref, le résumé donne envie quoi... mais ça n'a pas marché avec moi :/
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