Coffee and Vodka [Lecture V.O.]

Titre du roman : Coffee and Vodka
Lu en anglais

Écrit par : Helena Halme

Nombre de pages : 294

Mon édition : Auto édition

Genre : Contemporain

4ème de couverture : 

A fascinating Nordic family drama from the author of The Englishman.

'In Stockholm everything is bigger and better'

When Pappa announces the family is to leave their small Finnish town for a new life in Sweden, 11-year-old Eeva is elated. But in Stockholm Mamma finds feminism, Eeva's sister, Anja, pretends to be Swedish and Pappa struggles to adapt.

And one night, Eeva's world falls apart.

Fast forward 30 years. Now teaching Swedish to foreigners, Eeva travels back to Finland when her beloved grandmother becomes ill. On the overnight ferry, a chance meeting with her married ex-lover, Yri, prompts family secrets to unravel and buried memories to come flooding back.

It's time for Eeva to find out what really happened all those years ago...

Ce que j’en pense :

Presque du jour au lendemain, Eeva est déracinée. En effet, sa famille est obligée de quitter la Finlande pour suivre le père qui a trouvé une opportunité professionnelle en Suède. Trente ans plus tard, Eeva revient en Finlande, dans sa ville natale, pour la première fois depuis son départ précipité. Elle n’a toutefois pas l’occasion de s’en réjouir : elle n’est pas revenue de gaîté de cœur, mais parce que l’état de santé de sa grand-mère est alarmant et a même nécessité une hospitalisation.

Les chapitres alternent entre le passé – le déménagement et l’adaptation à leur nouvelle vie – et le présent – avec le retour d’Eeva au sein de la ville qu’elle a quitté à l’entrée de l’adolescence. C’est d’ailleurs en découvrant l’enfance de l’héroïne qu’on comprend les tensions dont on est témoin lors de sa rencontre et de sa cohabitation forcée avec son père et sa sœur.

Si la plume est agréable et le vocabulaire accessible, je n’ai malheureusement pas passé un bon moment de lecture. L’histoire est trop prévisible, les personnages n’ont aucune profondeur et sont caricaturaux. Entre le père macho et colérique, la sœur aînée qui tient le rôle de l’adolescente rebelle devenue une femme raisonnable et une héroïne qui, à 40 ans, agit et pense comme une écervelée ayant un complexe de pauvre petit Calimero… on est servi ! Sans compter que les pages défilent mais qu’au final il ne se passe rien. Tout du moins, rien de passionnant.

Il faut dire que j’ai été habituée à beaucoup mieux. Certains auteurs se sont emparés du thème des secrets familiaux et de leurs impacts avec beaucoup plus d’imagination et de talent. Ici, cela manque de retournements de situation, de mystères, d’émotions… Je me suis forcée à le finir pour découvrir le « gros secret » qui gangrène cette famille. Et j’ai été bien déçue car on le devine dès le début. Aucune surprise du coup !

En conclusion, je suis contente d’avoir repris une lecture en anglais… Malheureusement, le livre en question s’est révélé être une franche déception. En cause, une histoire plate, des personnages creux, un rythme bien trop lent et un environnement (aussi bien la Suède que la Finlande) survolé et complètement laissé de côté.

Appréciation globale :
Fuyez, pauvres fous 
& Enjoy

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