Vox

Titre du roman : Vox

Écrit par : Christina Dalcher

Traduit par : Michael Belano

Nombre de pages : 432

Mon édition : NiL

Genre : Science-Fiction

4ème de couverture : 

Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…

 
Ce que j’en pense :

Quasiment du jour au lendemain les femmes ont été remisées à la maison, avec un compteur de mots journaliers et des décharges électriques si elles dépassent leur quota. Même les petites filles. « Tout s’est passé très vite. » C’est ainsi que la majorité de la population décrirait l’arrivée au pouvoir des Purs et les répressions faites aux femmes. Sauf que ce mouvement s’est implanté petit à petit. Les signes étaient là, mais beaucoup ont refusé de les voir.

« J’ai mieux à faire. », « Ce n’est pas si grave », « Cela va s’essouffler tout seul… » ou encore « Je ne peux pas, j’ai poney ! ». Tant de phrases qu’on se dit pour se donner bonne conscience, pour justifier notre absence d’implication, de réaction… Et qui ont rendu possible ce renversement sociétal. C’est ce que montre habilement Vox.

Si j’ai beaucoup aimé l’idée de départ de ce roman, qui pousse à réfléchir sur la direction que prend notre société, le développement de l’intrigue n’a pas été à la hauteur de mes attentes et j’ai trouvé le dénouement assez confus par rapport au reste.

Tout d’abord, Vox reste globalement très politiquement correct. On me promettait un "roman choc"... J’aurais aimé que l’autrice ose aller un peu plus loin. Mais c’est surtout l’héroïne et ses histoires de cœur qui m’ont le plus agacée. Ses mamours avec son amant, Lorenzo, prennent une place bien trop importante. Je n’ai pas ouvert Vox pour lire un triangle amoureux ou une romance à l’eau de rose, et pourtant c’est ce que j’y ai trouvé. Avec une héroïne très intelligente mais dont les neurones fondent comme neige au soleil dès que Lorenzo entre dans la pièce.

En conclusion, l’idée est intéressante mais j’ai trouvé dommage qu’on s’éloigne du sujet principal. À cause de ça, l’héroïne m’est devenue presque antipathique…

Appréciation globale : 
Pas aussi percutant que je l’espérais
Pour aller plus loin... un petit trailer...


... et le début du livre audio !



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& Enjoy

Commentaires

  1. Je suis assez d'accord avec ce que tu dis. J'ai également été déçue par ce roman pas féministe pour un sou. On est presque sur du feminism-washing ici :/
    Belle journée à toi :)

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    1. Cela me rassure de ne pas être la seule à penser ça !
      Bonne journée à toi aussi !

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  2. Il m'intrigue beaucoup, avec tous les avis positifs que nous avons pu voir dessus. C'est aussi bien de voir des avis plus mitigés, j'éviterai d'en attendre trop. En tout cas, l'idée de base a l'air intéressante, oui.

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    1. L'idée est top... mais quand tu passes après la Servante Ecarlate... faut assurer, ce qui n'est pas le cas ici xD

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