Lazy Sunday #9 avec La servante écarlate


J'ai découvert le concept sur le blog De la plume au clic de Nova Baby, et comme il m'a bien plu je m'y mets moi aussi... :)

Le but ? Vous faire une présentation rapide de ma lecture en cours, ou de celle que je viens de terminer, et vous appâter avec un petit extrait pris (plus ou moins) au hasard en attendant la publication de la chronique complète.

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La servante écarlate de Margaret Atwood
Robert Laffont/Pavillons poche (2014) - 511 pages
Science-Fiction

 

Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps ou les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté. Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n'est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n'a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d'oeuvre de Margaret Atwood, diffusée sous le titre original The Handmaid's Tale, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.

  
Attention, ne lisez pas l'extrait choisi si vous ne voulez rien connaître de l'intrigue.

"C'était après la catastrophe, quand ils ont abattu le Président, mitraillé le Congrès et que les militaires ont déclaré l'état d'urgence. Ils ont rejeté la faute sur les fanatiques islamiques, à l'époque.
[...]
C'est à ce moment-là qu'ils ont suspendu la Constitution. Ils disaient que ce serait temporaire. Il n'y a même pas eu d'émeutes dans la rue.
[...]
Les barrages sur les routes ont commencé à apparaître, ainsi que les Identipasses. Tout le monde était pour, car il était évident que l'on ne pouvait être trop prudent."

& Enjoy

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