Chien rouge – Dans les rêves de Gauguin

Titre du roman : Chien rouge – Dans les rêves de Gauguin

Écrit par : Marie Sellier

Nombre de pages : 176

Mon édition : Nathan

Genre : Jeunesse

4ème de couverture :

Une découverte de la vie et de l'œuvre de Gauguin, à travers les yeux de trois adolescentes.

« - J'en ai marre, dit Kira. C'est toujours la même chose : on ne peut pas parler d'un peintre sans le flanquer dans une boîte, si possible en « isme ». Moi, le postimpressionnisme, ça ne me dit rien, et je ne parle même pas de l'École de Pont-Aven ou des Nabis. On se sent tout de suite exclu.
Line est bien d'accord.
- Je suis sûre que ça l'aurait fait bondir, Gauguin, d'être étiqueté comme un fromage. »

Ce que j’en pense :

Gauguin. Un nom connu, mais qui ne dit rien à Line. Pourtant, il semble être la cause de son malheur familial. En effet, son père - suivant les traces de son mentor - est parti un beau jour, laissant derrière lui femme et enfants. Pour peindre. Direction la Bretagne. C'est ce qui pousse la jeune fille à s'intéresser au peintre pour un exposé qu'elle doit faire au collège. En découvrant la vie de Gauguin, c'est son père qu'elle apprend à connaître et décrypter.

Chien Rouge offre donc deux histoires. En premier plan, il y a celle de Line et sa famille, dans le présent. Tandis qu'en filigrane, on découvre celle de Gauguin, par petites touches.

Si je dois reconnaître que cette lecture est plaisante, j'en ressors quand même mitigée. L'histoire de Line est bien ficelée, mais j'ai plus de mal avec la partie consacrée à Gauguin. Déjà, cela manque d'illustrations, on parle de tableaux, mais si on ne les connaît pas, difficile de se les représenter... Et surtout, l'autrice tente de faire valoir qu'il faut séparer l’œuvre de l'artiste... Sauf que j'ai du mal avec cet argument. Tout ce que je retiens c'est que Gauguin a beau être un génie, il aimait la chaire fraîche de petites jouvencelles d'à peine 13 ans... quand lui en avait le quadruple. Cela ne me donne pas envie de creuser le sujet et d'aller voir le travail de cet homme. C'est peut-être moi qui y perds... ou pas.

Appréciation globale : 
Rien à reprocher au livre en lui-même... mais par contre les agissements de l'artiste dont il est question me posent problèmes.

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