[Rentrée littéraire 2012] La mer, le matin

Titre du roman : La mer, le matin

Auteur : Margaret Mazzantini

Nombre de pages :
133

Mon édition : Robert Laffont

Genre : Contemporain

4ème de couverture :

Deux rives, deux pays, deux histoires que l'Histoire avec un grand H relie pourtant.

En Libye la révolte gronde. La guerre éclate. Dans un pays en proie à la violence, en pleine déroute, certains n'ont plus le choix. Il leur faut partir avant d'être tués, comme Omar, le mari de Jamila. La jeune femme part donc avec son petit garçon, Farid, trop jeune pour comprendre la violence des hommes. Farid ne connaît que le désert. La terre de ses ancêtres bédouins. Il n'a jamais vu la mer. Mais Jamila sait que le salut est là, que leur unique chance de survie est d'embarquer sur l'un de ces bateaux qui promettent de les mener en Sicile.
Jamila a donné tout son argent au passeur, elle n'a plus rien, plus rien que cette dérisoire amulette qu'elle a nouée autour du cou de Farid, plus rien que son châle qui le protégera du soleil et du sel, plus rien qu'un peu d'eau qu'elle lui donne goutte à goutte, pour qu'il ne meure pas. Et cette force que le désespoir donne aux mères.
De l'autre côté de la mer, vit un autre garçon, Vito, qui ne sait que faire de ses dix-huit ans. Vito est né en Sicile mais sa mère, Angelina, a vu le jour à Tripoli. Pendant onze ans, elle a été arabe. Avant qu'en 1970, Kadhafi, ayant pris le pouvoir, chasse les colons italiens de cette « quatrième rive » de l'Italie où la faim les avait poussés à émigrer. Elle est partie avec ses parents, qui n'ont jamais pu se sentir chez eux en Italie. Un jour, Angelina a su que les Italiens pouvaient revenir en Libye. Faire du tourisme. Kadhafi était l'ami de Berlusconi. Alors Angelina est retournée à Tripoli avec son fils, Vito, et sa mère, Santa. Angelina a marché sur les traces de son passé, de celui de tous ces Italiens qui ont travaillé la terre de Libye, de ses parents qui avaient repris une petite fabrique de bougies. Elle a même retrouvé Ali, son ami d'enfance. Mais la Libye n'est plus le pays de ses jeunes années, et Ali n'est plus le garçon d'autrefois.
L'été n'en finit pas de s'achever. Vito traîne sur les plages son mal de vivre. Sur la grève, la mer dépose les débris d'un naufrage, les débris d'une histoire. Celle de tous ceux qui ont voulu fuir leur pays mais qui n'accosteront jamais aux rives de l'Italie. Vito ramasse ces vestiges sur la plage. Il sait, il sent qu'il lui faut préserver la mémoire de ces jours terribles. Il colle ses trouvailles sur un immense tableau bleu. Au centre, une de ces amulettes porte-bonheur que les mères arabes mettent au cou de leurs enfants pour les protéger du mauvais sort.

Ce que j’en pense :

« La mer, le matin » est un ouvrage vers lequel je ne me serais jamais tournée spontanément. Je remercie donc Libfly et Furet du nord de m’avoir permis de le lire dans le cadre de leur opération « On vous lit tout ! Presque tout ».

J’ai ainsi pu découvrir un récit intéressant, sur un sujet bien souvent méconnu : les colons italiens chassés de la Libye. Ils doivent retourner en Italie, un pays qu’ils connaissent peu voire pas du tout. Et au final, ils gênent, ils ne sont les bienvenus nulle part. De même, Margaret Mazzantini m’a fait découvrir tout un pan de l’Histoire Libyenne, de l’ascension de Kadhafi au pouvoir à sa chute.

J’ai trouvé le style de l’auteure très « oral ». C’est écrit comme on parle. Personnellement, je n’en suis pas fan… ça me donne l’impression que l’ouvrage manque d’harmonie. Mais je suis certaine que cela plaira à d’autres lecteurs !

Les personnages ne m’ont pas beaucoup touchée. J’avais l’impression d’être une spectatrice à distance de leur vie, mais sans vouloir m’y plonger plus avant. J’ai suivi avec intérêt l’Histoire avec un grand H, mais à la fin, je n’étais pas vraiment curieuse de connaître le sort individuel des protagonistes qu’on a suivi pendant plus de 100 pages. C’est peut-être voulu par l’auteur, mais j’ai trouvé cela très perturbant.

En conclusion, une lecture que j’ai appréciée pour les nouvelles connaissances de l’Histoire libyenne qu’elle m’a apportées mais je n’ai pas été transportée ni conquise par ce roman. Il faut croire que je n’étais pas le public cible !

Appréciation globale : 
Je suis pas convaincue...
Se le procurer :

& Enjoy

Commentaires

  1. Je passe directement mon chemin, j'imagine ? :p

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    1. Si tu veux je te le donne ;P Mais là je pense que ce serait de la torture et du sadisme pur pour toi ;)

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    2. Euh... Merci, mais non merci. Je passe vraiment mon tour cette fois-ci xDD
      Vilaiiiiiiine ! =O

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    3. Vilaine, alors que je te propose un livre, pff, la jeunesse d'aujourd'hui... tous des ingrats !

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