La belle-mère

Titre du roman : La belle-mère

Écrit par : Sally Hepworth

Nombre de pages : 360

Mon édition : L’Archipel

Genre : Thriller

4ème de couverture :

Avocate appréciée pour son dévouement, Diana se bat pour améliorer le sort des réfugiés, mais elle se montre froide et distante, sinon blessante, envers les siens. Ce dont souffre Lucy, sa belle-fille, qui rêvait de trouver en elle une mère de substitution.
Dix années ont passé, et Diana vient de mourir. Elle se serait suicidée. Mais, à l’autopsie, nulle trace d’un cancer… Qu’est-il donc arrivé à Diana, dont le testament a été modifié peu de temps avant sa mort ?
Avec ce suspense psychologique, dans la lignée des succès de Liane Moriarty, Phoebe Morgan ou B.A. Paris, Sally Hepworth livre le portrait glaçant d’une famille en apparence harmonieuse. En apparence seulement…

Ce que j’en pense :

Lorsque la police sonne à sa porte pour lui annoncer le décès de sa belle-mère, Lucy n’arrive pas à y croire. Le choc est rude, plus que ce à quoi elle s’attendait vu leur relation très froide et distante. Les premiers éléments laissent penser à un suicide. Mais l’autopsie et l’enquête soulèvent des incohérences… Il pourrait bien s’agir d’un meurtre de sang-froid… Dès lors la suspicion règne dans la famille.

Sally Hepworth est vraiment très forte. Avec La belle-mère elle a construit un suspense psychologique fort, très bien ficelé. Les informations arrivent au compte-goutte et permettent petit à petit au lecteur de mettre les pièces du puzzle dans le bon ordre.

En alternant entre les points de vue de Lucy et de Diana, aussi bien dans le passé que dans le présent, on apprend à mieux connaître ces deux femmes. On voit la construction de leur relation si particulière, les attentes, les désillusions, les blocages… C’est très intéressant car aux yeux de Lucy, Diana est la caricature de la mégère, froide et sans empathie. Mais comme on suit également Diana, on s’aperçoit que ce n’est absolument pas le cas. Elle est incomprise par son entourage ce qui lui donne un côté attachant. Si bien qu’on en arrive à apprécier les deux femmes, en apparence très différentes l’une de l’autre, mais qui, au final, sont assez complémentaires.

La belle-mère est un thriller psychologique très réussi. Bien rythmé et prenant, il est difficile à lâcher avant d’avoir le fin mot de l’histoire. On s’attache aux protagonistes, on prend plaisir à les côtoyer tout en souhaitant que le mystère entourant la mort de Diana soit dissipé. 

Appréciation globale :

Un thriller impossible à lâcher ! À lire !

Commentaires

  1. Belle chronique qui donne envie de découvrir ce thriller !
    Je le note !
    Bonne journée !

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