Bilbo le Hobbit
Écrit par : J.R.R. Tolkien
Traduit par : Francis Ledoux
Nombre de pages : 312
Mon édition : Le Livre de Poche
Genre : Fantasy
4ème de couverture :
Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible et sans histoire. Son quotidien est bouleversé un beau jour, lorsque Gandalf le magicien et treize nains barbus l’entraînent dans un voyage périlleux. C’est le début d’une grande aventure, d’une fantastique quête au trésor semée d’embûches et d’épreuves, qui mènera Bilbo jusqu’à la Montagne Solitaire gardée par le dragon Smaug…
Ce que j’en pense :
Est-il vraiment nécessaire de présenter l’histoire de Bilbo le Hobbit ? Dans le doute, voici un résumé assez bref : Bilbo est (sans surprise) un hobbit des plus ordinaires. Il aime fumer la pipe sur son perron et s’occuper de sa maison. Rien de dangereux ou d’imprévisible ne vient troubler son petit train-train quotidien. Jusqu’au jour où il se fait embrigader en tant que cambrioleur par Gandalf et une troupe de nains. Leur mission : récupérer le trésor des nains, gardé par le terrible Smaug, un dragon sanguinaire.
Ne tournons pas autour du pot, si j’ai terminé ce roman… c’est parce que je n’avais emmené que lui en vacances – question de place. Pour une fois, je trouve que l’adaptation cinématographique est bien plus intéressante et captivante que le livre. Le récit est lent, j’avais l’impression qu’il ne se passait rien, la fin est bâclée (« Quoi ?! Tout ça pour ça ?! »)… mais c’est la narration qui m’a le plus dérangée.
J’ai bien compris le parti pris de l’auteur : il nous raconte l’histoire comme si nous étions assis autour d’un feu à écouter un conteur. On a donc le droit à un langage oral mais surtout des digressions et des coupures qui cassent le rythme. Et c’est bien là le problème. Quand enfin il se passe quelque chose, le narrateur fait une petite parenthèse pour nous raconter quelque chose qui n’a rien à voir ou il anticipe sur les événements… Bref, des interventions qui arrachent le lecteur de l’action présente, une sensation que je n’ai pas du tout appréciée. Surtout quand c’est pour nous dire pour la vingtième fois que Bilbo regrette amèrement d’être parti de sa maison…
À cela s’ajoute le style enfantin et simpliste avec lequel j’ai eu du mal. Certes, c’est un livre jeunesse à la base, mais il y a tout de même des limites : j’avais vraiment l’impression d’être infantilisée au cours de ma lecture. J’ai donc eu beaucoup de mal avec la plume de l’auteur.
En conclusion, une totale déconfiture. Je me suis accrochée pour le finir. Le style et la narration sont les deux gros points noirs du récit à mon sens. Et la fin est un peu décevante tant elle est rapide comparée au reste du roman.
Ne tournons pas autour du pot, si j’ai terminé ce roman… c’est parce que je n’avais emmené que lui en vacances – question de place. Pour une fois, je trouve que l’adaptation cinématographique est bien plus intéressante et captivante que le livre. Le récit est lent, j’avais l’impression qu’il ne se passait rien, la fin est bâclée (« Quoi ?! Tout ça pour ça ?! »)… mais c’est la narration qui m’a le plus dérangée.
J’ai bien compris le parti pris de l’auteur : il nous raconte l’histoire comme si nous étions assis autour d’un feu à écouter un conteur. On a donc le droit à un langage oral mais surtout des digressions et des coupures qui cassent le rythme. Et c’est bien là le problème. Quand enfin il se passe quelque chose, le narrateur fait une petite parenthèse pour nous raconter quelque chose qui n’a rien à voir ou il anticipe sur les événements… Bref, des interventions qui arrachent le lecteur de l’action présente, une sensation que je n’ai pas du tout appréciée. Surtout quand c’est pour nous dire pour la vingtième fois que Bilbo regrette amèrement d’être parti de sa maison…
À cela s’ajoute le style enfantin et simpliste avec lequel j’ai eu du mal. Certes, c’est un livre jeunesse à la base, mais il y a tout de même des limites : j’avais vraiment l’impression d’être infantilisée au cours de ma lecture. J’ai donc eu beaucoup de mal avec la plume de l’auteur.
En conclusion, une totale déconfiture. Je me suis accrochée pour le finir. Le style et la narration sont les deux gros points noirs du récit à mon sens. Et la fin est un peu décevante tant elle est rapide comparée au reste du roman.
Appréciation globale :
 |
| Une déception |
Se le procurer :
& Enjoy
J'ai l'impression que le soucis de Bilbo le Hobbit c'est que beaucoup oublient qu'il s'agit d'une sorte de conte et donc que le style narratif y est cohérent.
RépondreSupprimerJe ne l'ai pas encore lu (j'ai lu des passages et j'avais bien aimé le style) mais je peux comprendre que ça ne t'ait pas plus :)
Je ne remets pas en cause la cohérence. Comme je le disais, on a vraiment l'impression d'être autour d'un feu de bois, à écouter un conteur... sauf que ce type de narration ne marche pas du tout avec moi (visiblement !)... ^^
Supprimeraie mince. Je n'ai pas lu les livres, je n'ai vu que les films et du coup peut etre que je vais rester aux films uniquement
RépondreSupprimerAprès, ce n'est que mon impression, mais je crois qu'avoir vu d'abord les films m'a beaucoup influencé dans ce sens... ^^
SupprimerDommage :( C'est un roman que je compte bien relire, perso.
RépondreSupprimerOui, mais au moins, je l'ai lu et suis fixée :P
SupprimerAie, dommage ! J'avais personnellement beaucoup aimé mais c'est vrai que, dans mon souvenir en tout cas, ça peut être une lecture compliquée.
RépondreSupprimerMa foi, au moins je sais à quoi m'en tenir ! ^^
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