{Chronique 4 en 1} Les chemins de l’école : Ani – Malaisie / Devi – Inde / Erbol – Kirghizie / Francklyn – Madagascar
Titre des romans : Les chemins de l’école : Ani – Malaisie / Devi – Inde / Erbol – Kirghizie / Francklyn – Madagascar
Adaptés de la série par : Nicolas Digard et Myriam Dahman
Nombre de pages : 78
Mon édition : Nathan
Genre : Témoignage, Jeunesse
Ce que j’en pense :
Adaptés de la série par : Nicolas Digard et Myriam Dahman
Nombre de pages : 78
Mon édition : Nathan
Genre : Témoignage, Jeunesse
4ème de couverture :
Après avoir rencontré les quatre enfants du documentaire de 2014, nous faisons connaissance avec quatre autres enfants du monde qui ont en commun de vivre une aventure chaque matin en allant à l'école…
Après avoir rencontré les quatre enfants du documentaire de 2014, nous faisons connaissance avec quatre autres enfants du monde qui ont en commun de vivre une aventure chaque matin en allant à l'école…
Ce que j’en pense :
Notre mode de vie nous fait parfois oublier la chance qu’on a et surtout les facilités qui sont les nôtres. Même s’il doit exister des exceptions, nos petits écoliers viennent à l’école à pieds, en vélo, en bus ou en voiture en un quart d’heure tout au plus. Rien de véritablement éprouvant… et ils le font parfois (souvent ?) en ronchonnant, traînant les pieds ou s’exclamant « On devrait me payer pour tout le travail que je dois faire. » ou bien « À quoi cela va me servir plus tard de savoir calculer l’aire d’un triangle ? ». Le documentaire « Les chemins de l’école » (et par extension cette petite série de livres) permet de nous ouvrir les yeux et surtout de s’ouvrir au monde.
Les chemins de l’école – Ani : Ani est un petit garçon de 11 ans qui vit en Malaisie. L’école est à une heure de canoë, ce qui lui demande beaucoup d’efforts matin et soir. Heureusement, son cousin Sapri l’accompagne. Cependant, ils ne sont pas à l’abri d’un imprévu… les dangers sont nombreux sur l’eau. Il est le seul des enfants de sa famille à encore aller à l’école. Ses sœurs ont dû arrêter car cela coûte trop cher. À la place, elles aident leurs parents. Sa famille compte sur lui et il entend bien ne pas les décevoir. Son rêve : devenir professeur et partager son savoir !
Sapri reprend la mer tout seul sur le canoë. Ce soir, il sera de retour pour me raccompagner. Chaque jour, il fait ainsi quatre heures de trajet pour me permettre d’aller à l’école.
- Ani, p. 66
Les chemins de l’école – Devi : Devi a 13 ans et un rêve… devenir docteur. Ce qui n’est pas aisé en Inde, où les filles sont largement dépréciées. Mais elle ne se décourage pas – surtout pas devant le long chemin semé d’embûches qu’elle doit parcourir tous les matins pour aller à l’école. Au contraire, elle tient à mettre toutes les chances de son côté en travaillant dur à l’école.
En Inde, on dit souvent que c’est un malheur d’avoir une fille. […] Mais moi, je pense différemment. […] J’ai toujours pensé qu’en travaillant dur rien n’était impossible, qu’on soit une fille ou un garçon. C’est à chacun de tracer son chemin.
- Devi, p. 9
Les chemins de l’école – Erbol : Tous les matins, Erbol prépare sa monture et chevauche pendant trois heures dans le froid et la neige pour rejoindre son école. Et tous les soirs, il fait le même chemin en sens inverse. Trous cachés par la neige, lac gelé, meutes de loups à l’affût, chute ou fuite de sa monture… les dangers sont nombreux et c’est avec une grande inquiétude que ses parents le regardent partir à chaque fois.
Plus tard, j’aimerais être informaticien. Ça peut paraître étrange, c’est si loin de ma vie actuelle, des montagnes et de la nature. Mais c’est justement ça qui me plait.
- Erbol, p.27
Les chemins de l’école – Francklyn : Francklyn et Olivier, son grand frère, vivent à Madagascar. Le trajet entre leur école et leur maison – en plus d’être périlleux – dure cinq longues heures, ils sont donc obligés de vivre toute la semaine loin de leur famille. C’est dur et toutes les économies de la famille passent dans la location d’une petite habitation sur place pour les deux garçons. Mais c’est un sacrifice que leurs parents font sans hésiter, dans l’espoir d’un avenir meilleur pour leurs enfants. Et ces derniers, font tout pour ne pas décevoir leurs attentes.
Selon la tradition, c’est Olivier ou moi qui devrions reprendre la garde du cheptel. Mes parents en ont décidé autrement. C’est pourquoi nous faisons de notre mieux pour réussir. Mon rêve, c’est de devenir maire du village, pour pouvoir aider mon père en retour.
- Francklyn, p.17
En conclusion, la lecture de ces quatre petits livres a été une vraie claque. Chaque roman est une véritable leçon de vie. Le courage et la détermination de ces enfants forcent le respect et nous oblige à revoir nos priorités.
Appréciation globale :
Série instructive et pleine de vie |
Se le procurer :
& Enjoy
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de passer par ici et d'y laisser un commentaire. Je ne manquerai pas d'y répondre !
Ne pas mettre de liens dans votre commentaire.
Encore merci et à bientôt !