Hygiène de l’assassin
Titre du roman : Hygiène de l’assassin
Auteur : Amélie Nothomb
Nombre de pages : 222
Mon édition : Le Livre de Poche
Genre : Contemporain
Ce que j’en pense :
La sentence est tombée, Prétextat Tach n’a plus que quelques semaines à vivre. Écrivain prolifique, prix Nobel de littérature, vivant en ermite… il accepte pour l’occasion de répondre à quelques interviews de journalistes triés sur le volet. Les quatre premières entrevues laissent les journalistes à terre.
Prétextat Tach se joue d’eux et les manipule à sa guise, s’amusant à les faire tourner en bourrique. Il ne doute pas un seul instant qu’il en sera de même pour le cinquième… Sauf qu’il tombe sur un os. Sur Nina, plus exactement. Elle tient tête à ce misogyne notoire et va même plus loin car elle le déstabilise et l’interroge sans relâche, jusqu’à révéler de sombres secrets.
Le rythme va crescendo, la tension augmente au fil des pages. On sent que la vérité n’est pas loin, qu’elle affleure petit à petit. Les échanges entre les deux personnages sont rapides, cyniques, cruels voire même violents. Et c’est extrêmement bon à lire. Les dialogues sont dynamiques, si remplis de mauvaise foi et d’absurdité que c’en est truculent. Sauf que ça ne dure pas… la fin n’étant pas à la hauteur du reste du roman. Ce qui est vraiment dommage. En effet, elle est logique, mais pas satisfaisante.
En conclusion, un livre très prenant et que j’ai pris plaisir à lire… La joute verbale à laquelle se livrent Prétextat et Nina est aussi corrosive que jubilatoire. Dommage que la fin soit en deçà du reste.
Auteur : Amélie Nothomb
Nombre de pages : 222
Mon édition : Le Livre de Poche
Genre : Contemporain
4ème de couverture :
Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre.
Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture.
Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Premier roman d'une extraordinaire intensité, où Amélie Nothomb, 25 ans, manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre.
Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture.
Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Premier roman d'une extraordinaire intensité, où Amélie Nothomb, 25 ans, manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
Ce que j’en pense :
La sentence est tombée, Prétextat Tach n’a plus que quelques semaines à vivre. Écrivain prolifique, prix Nobel de littérature, vivant en ermite… il accepte pour l’occasion de répondre à quelques interviews de journalistes triés sur le volet. Les quatre premières entrevues laissent les journalistes à terre.
Bien sûr, la bonté n’a jamais été mon seul motif. Le célibat par excellence : il est notoire que je n’ai aucun intérêt pour le sexe. Mais j’aurais pu me marier quand même, ne serait-ce que pour le plaisir d’emmerder ma femme. Eh bien non, car c’est là que ma gentillesse intervient : je ne me marierai pas pour épargner cette malheureuse.(p. 60)
- Je suis navré d’être bête et obtus, mais vraiment je ne comprends pas.- Ce n’est pas grave, vous n’êtes pas le seul.
- Ne pourriez-vous pas m’expliquer ?
- J’ai horreur de perdre mon temps.(p. 61)
La race humaine est ainsi faite que des êtres sains d’esprit seraient prêts à sacrifier leur jeunesse, leur corps, leurs amours, leurs amis, leur bonheur et beaucoup plus encore sur l’autel d’un fantasme appelé éternité.(p. 64)
Appréciation globale :
Bien, mais qui se termine sur une mauvaise note |
Se le procurer :
& Enjoy
Je n'apprécie pas beaucoup l'auteure donc je passe mon tour :/
RépondreSupprimerC'est sûr que dans ce cas là, il vaut mieux s'abstenir :)
SupprimerC'est une auteure que j'ai toujours eu envie de découvrir,mais qui me fait un peu peur. (Soit on adore soit on déteste apparemment ?) En tout cas, si je me lance un jour ce ne sera pas avec ce livre en particulier. ^^
RépondreSupprimerOui, il parait... alors que moi, j'ai aimé certains de ses romans, pas du tout d'autres, et à moitié le reste...
SupprimerJe ne sais pas pourquoi, je suis incapable d'accrocher à l'écriture de cette auteur. J'ai essayé avec maintes livres, mais toujours le même résultat...
RépondreSupprimerJe n'ai vraiment apprécié ses romans que sur le Japon, à cause du sujet plus que de l'écriture à vrai dire... :/
SupprimerJ'ai commencé le livre, mais je n'ai pas réussi à m'y intéresser...il n'y a vraiment que les romans sur le Japon que j'ai lus avec plaisir.
RépondreSupprimerPareil, il n'y a que celui-là où j'ai un peu accroché... Mais déçue par la fin au final alors... :(
Supprimer