Le Conseiller, tome 1 - Dans l’Ombre des Tudors
Titre du roman : Le Conseiller, tome 1 - Dans l’Ombre des Tudors
Auteur : Hilary Mantel
Nombre de pages : 809
Mon édition : Sonatine
Genre : Historique
Ce que j’en pense :
Quelle déception, quel ennui. Clairement, j’ai trouvé le temps long. Pourtant cette période historique me passionne. Mais ce roman souffre de nombreuses longueurs, ce qui rend la lecture laborieuse et assommante. Pourtant, le sujet a tout pour être passionnant. La montée en puissance de Thomas Cromwell, roturier, fils de forgeron… autant dire une personne insignifiante pour les grands du pays. Et pourtant, avec détermination et intelligence il se hisse au plus près du Roi et donc du pouvoir. Les nobles qui le dénigraient la veille, deviennent - en apparence - affables. Car Cromwell a l’oreille du Roi, il vaut donc mieux être en bons termes avec lui. Thomas Cromwell avance en terrain miné, entre manipulations, complots et affaires sensibles du Roi.
Oui, mais voilà… le charme n’a pas opéré. J’ai eu beaucoup de mal avec le style de l’auteur. Le récit se fait à la troisième personne du singulier. Cela met de la distance entre le lecteur et la scène qui se déroule sous ses yeux, les personnages… Cela jette un froid qui m’a empêchée de me sentir impliquée dans ma lecture. J’étais une spectatrice lointaine et au final, le sort des personnages m’importait peu. De plus, l’auteur use et abuse du « il » pour désigner Cromwell… mais pas que. En effet, lors de dialogues ou de rencontres entre plusieurs personnages le « il » peut désigner n’importe lequel des interlocuteurs, et là, c’est le drame. Confusions, quiproquos… il faut relire le paragraphe ou la page pour comprendre ce qu’il se passe. Dans le même genre - mais là, ce n’est pas la faute de l’auteur, les prénoms sont peu variés. Il y a une multitude de Thomas, de Henri, de Mary, de John, de Jane… Je vous laisse donc imaginer le casse-tête lorsque deux Thomas parlent entre eux et qu’ils sont tous deux désignés par « Il »…
Mon plus grand regret reste tout de même de n’avoir rien appris de nouveau sur le personnage, sur la période, sur les acteurs de ce profond bouleversement de l’Angleterre. Je trouve cela dommage, car du coup ce livre ne m’a rien apporté : ni plaisir de lecture, ni nouvelles connaissances… Le seul point positif que je lui trouve, c’est qu’il semble être d’une grande fidélité à l’Histoire. D’autant plus que l’auteur s’est efforcé de reconstituer la vie de Cromwell, bien qu’il y ait très peu d’informations sur sa vie.
En conclusion, comme vous vous en doutez sans doute, je n’ai pas apprécié ce roman. Ce dernier ne m’a offert qu’une lecture beaucoup trop laborieuse, pleine de longueurs. Le style de l’auteur a été un obstacle en instaurant une distance entre les personnages et moi et en créant d’inutiles malentendus.
Auteur : Hilary Mantel
Nombre de pages : 809
Mon édition : Sonatine
Genre : Historique
4ème de couverture :
Angleterre, 1527. Règne des Tudors. Le roi Henri VIII n’a pas de fils pour lui succéder. Situation préoccupante qui pourrait entrainer le pays sur le chemin de la guerre civile. Aussi décide-t-il de divorcer de Catherine d’Aragon, avec qui il est marié depuis plus de 20 ans pour épouser Anne Boleyn, dont il est tombé amoureux. Son conseiller, le cardinal Wolsey échouant à obtenir l’accord du pape, un jeune homme plein de fougue et de ressources va peu à peu entrer dans les bonnes grâces du roi et l’aider à vaincre l’opposition. Son nom : Thomas Cromwell. Ambitieux, idéaliste et opportuniste à la fois, fin politicien et manipulateur né, celui-ci est au début d’une carrière qui va modifier profondément et durablement le visage du royaume.
Avec Dans l'ombre des Tudors, vainqueur du Booker Prize et salué dans le monde entier par une critique unanime, Hilary Mantel nous propose un fabuleux voyage au cœur d’une société en plein bouleversement. Prenant pour sujet l’une de ces périodes clés de notre civilisation où l’histoire, la politique, les passions et les destinées individuelles se confondent, elle nous livre un portrait sans précédent de la maison Tudor.
Angleterre, 1527. Règne des Tudors. Le roi Henri VIII n’a pas de fils pour lui succéder. Situation préoccupante qui pourrait entrainer le pays sur le chemin de la guerre civile. Aussi décide-t-il de divorcer de Catherine d’Aragon, avec qui il est marié depuis plus de 20 ans pour épouser Anne Boleyn, dont il est tombé amoureux. Son conseiller, le cardinal Wolsey échouant à obtenir l’accord du pape, un jeune homme plein de fougue et de ressources va peu à peu entrer dans les bonnes grâces du roi et l’aider à vaincre l’opposition. Son nom : Thomas Cromwell. Ambitieux, idéaliste et opportuniste à la fois, fin politicien et manipulateur né, celui-ci est au début d’une carrière qui va modifier profondément et durablement le visage du royaume.
Avec Dans l'ombre des Tudors, vainqueur du Booker Prize et salué dans le monde entier par une critique unanime, Hilary Mantel nous propose un fabuleux voyage au cœur d’une société en plein bouleversement. Prenant pour sujet l’une de ces périodes clés de notre civilisation où l’histoire, la politique, les passions et les destinées individuelles se confondent, elle nous livre un portrait sans précédent de la maison Tudor.
Ce que j’en pense :
Quelle déception, quel ennui. Clairement, j’ai trouvé le temps long. Pourtant cette période historique me passionne. Mais ce roman souffre de nombreuses longueurs, ce qui rend la lecture laborieuse et assommante. Pourtant, le sujet a tout pour être passionnant. La montée en puissance de Thomas Cromwell, roturier, fils de forgeron… autant dire une personne insignifiante pour les grands du pays. Et pourtant, avec détermination et intelligence il se hisse au plus près du Roi et donc du pouvoir. Les nobles qui le dénigraient la veille, deviennent - en apparence - affables. Car Cromwell a l’oreille du Roi, il vaut donc mieux être en bons termes avec lui. Thomas Cromwell avance en terrain miné, entre manipulations, complots et affaires sensibles du Roi.
Oui, mais voilà… le charme n’a pas opéré. J’ai eu beaucoup de mal avec le style de l’auteur. Le récit se fait à la troisième personne du singulier. Cela met de la distance entre le lecteur et la scène qui se déroule sous ses yeux, les personnages… Cela jette un froid qui m’a empêchée de me sentir impliquée dans ma lecture. J’étais une spectatrice lointaine et au final, le sort des personnages m’importait peu. De plus, l’auteur use et abuse du « il » pour désigner Cromwell… mais pas que. En effet, lors de dialogues ou de rencontres entre plusieurs personnages le « il » peut désigner n’importe lequel des interlocuteurs, et là, c’est le drame. Confusions, quiproquos… il faut relire le paragraphe ou la page pour comprendre ce qu’il se passe. Dans le même genre - mais là, ce n’est pas la faute de l’auteur, les prénoms sont peu variés. Il y a une multitude de Thomas, de Henri, de Mary, de John, de Jane… Je vous laisse donc imaginer le casse-tête lorsque deux Thomas parlent entre eux et qu’ils sont tous deux désignés par « Il »…
Mon plus grand regret reste tout de même de n’avoir rien appris de nouveau sur le personnage, sur la période, sur les acteurs de ce profond bouleversement de l’Angleterre. Je trouve cela dommage, car du coup ce livre ne m’a rien apporté : ni plaisir de lecture, ni nouvelles connaissances… Le seul point positif que je lui trouve, c’est qu’il semble être d’une grande fidélité à l’Histoire. D’autant plus que l’auteur s’est efforcé de reconstituer la vie de Cromwell, bien qu’il y ait très peu d’informations sur sa vie.
En conclusion, comme vous vous en doutez sans doute, je n’ai pas apprécié ce roman. Ce dernier ne m’a offert qu’une lecture beaucoup trop laborieuse, pleine de longueurs. Le style de l’auteur a été un obstacle en instaurant une distance entre les personnages et moi et en créant d’inutiles malentendus.
Je tiens tout de même à remercier Entrée Livre qui, dans le cadre de leurs « Jeudis Critiques » m’a permis de faire cette découverte.
Appréciation globale :
Ni plaisir de lecture, ni nouvelles connaissances |
Une citation pour la route :
"- (...) Brandon a essayé de dire à Henri qu'elle n'était plus vierge. (...) Ne le verra-t-il pas ?
- Faites confiance à Anne. Elle a dû y penser. En plus, le roi n'est pas expert en matière d'hymens. Il l'admet lui-même. Avec Catherine, il lui a fallu vingt ans pour comprendre que son frère l'avait possédée avant lui."
Pages 422-423
- Faites confiance à Anne. Elle a dû y penser. En plus, le roi n'est pas expert en matière d'hymens. Il l'admet lui-même. Avec Catherine, il lui a fallu vingt ans pour comprendre que son frère l'avait possédée avant lui."
Pages 422-423
Se le procurer :
& Enjoy
Tu m'as bien refroidie, ce livre m'intéressait parce que j'aime l'histoire des Tudor, mais je pense que je me contenterai de l'acheter d'occasion ou de l’emprunter =D
RépondreSupprimerCrois bien que je suis désolée :( Je partais pleine d'espoir car comme toi l'histoire des Tudors me passionne, mais là... j'ai essayé jusqu'au bout avec l'espoir que ça s'arrange, mais non :(
SupprimerEn effet, cela peut être une bonne alternative de l'emprunter ^^
Oh non, c'est dommage ! J'adore cette période de l'Histoire aussi et j'aurais aimé lire ce livre mais je pense que je vais m'abstenir. :/
RépondreSupprimerOui, je pense qu'il y a plus entrainant et captivant à trouver parmi la multitude de livres sortis sur le sujet ^^
SupprimerJe tourne autour de ce livre en librairie depuis sa sortie ! et bien ! je fais confiance à ton avis éclairé, c'est dommage mais je préfère passer mon chemin... Pas besoin de confusion dans la lecture, cette période de l'histoire est déjà bien assez dense ...
RépondreSupprimerOh c'est la première fois que l'on me dis que j'ai un avis éclairé ! J'en rougis de plaisir, merci ;)
SupprimerMon but n'est pas de faire fuir les lecteurs potentiellement intéressés, loin de là, mais c'est vrai que pour moi les bémols relevés ci-dessus ont été rédhibitoires... autant prévenir les autres ;P Après, j'ai lu quelques avis plus que positifs sur ce roman, comme quoi certains ont apprécié ! ^_^
Bonjour,
RépondreSupprimerLecteur passionné de romans historiques et notamment sur cette période ô combien intéressante, j'ai acquis ce livre avec beaucoup d'entrain et d'envie de le dévorer....
Quelle déception ! Je m'accroche - et c'est un euphémisme - aux mots, aux chapitres et essaye de garder le fil d'ariane de cet ouvrage, mais quelle difficulté. Outre l'enchevêtrement constant de moments, de personnages, l'impression avérée d'un manque de logique, la lecture en devient insipide et fastidieuse.
Arrivé à la page 180, je vais faire l'effort de poursuivre ma lecture sur une centaine de pages et arrêterai là si cela ne s'améliore pas. Le lecteur s'attend à découvrir ou revisiter une Angleterre pleine de secrets et de personnages historiques, dans une ambiance politique et relationnelle très particulière, mais le style, la rédaction lourde et ampoulée, nous font gâcher un plaisir certain.
Dommage...
Je suis "ravie" de voir que je ne suis pas la seule à avoir ressenti ça... mais c'est vraiment dommage, car le roman avait tout pour plaire, à la base. :(
SupprimerBonjour à tous,
RépondreSupprimerJe suis également un amateur de romans historiques, je viens d'ailleurs de terminer la saga "fortune de France", que je recommande !
Je viens de commencer la lecture de ce roman sur l'histoire des Tudors avec, au départ, beaucoup d'espoir et d'attentes vu les critiques.
Là, je suis arrivé à la page 128 et ... non, quelle déception !
Quel style décousu, ambigu, on n'est pas toujours sûr, au départ d'une phase, de quel personnage on parle ou si cette phrase à un rapport avec la précédente, il faut constamment relire pour comprendre, et finalement on se lasse !
Peut-être est-ce dû à la traduction ??
Quoi qu'il en soit, je ne pense pas que je vais réussir à aller au bout de ce bouquin !!!!!
Bonjour,
SupprimerJe ne sais pas si la traduction est en cause, mais en tous cas je trouve ce roman imbuvable alors que le sujet est intéressant !
Bon courage pour la suite !