En ton âme et conscience…

Titre du roman : En ton âme et conscience…

Auteur : Claire Norton

Nombre de pages
: 405

Mon édition : France Loisirs

Genre : Contemporain, Drame

4ème de couverture :

Evan est un chirurgien reconnu, un beau quadra qui a tout pour plaire. Pourtant il cache un profond traumatisme : à 12 ans, il a vu sa petite sœur Kelsie se faire kidnapper sous ses yeux. Tétanisé par le choc et la peur, il n’a rien pu faire, ce qu’il ne se pardonne toujours pas.

Dans le parc de l’hôpital, Evan est abordé par un petit garçon de 10 ans, plutôt dégourdi, qui veut absolument engager la conversation avec lui. Il affirme que Kelsie est vivante mais qu’elle court un grand danger. Le petit garçon promet de le conduire à sa sœur, mais à une condition qui pourrait faire basculer la vie d’Evan…

 
Ce que j’en pense :

Tout comme le reste de sa famille, Evan ne s’est jamais vraiment remis de l’enlèvement de Kelsie, sa petite sœur. D’autant plus que le drame s’est déroulé sous ses yeux et qu’il n’a rien fait pour l’empêcher. Il vit avec cette profonde blessure depuis vingt-cinq ans… Mais une drôle de rencontre va bouleverser sa vie. En effet, Casper, 10 ans, vient à sa rencontre et lui affirme que Kelsie est toujours vivante et qu’il peut la sauver. Une fois passés le doute et la méfiance, Evan se jette à corps perdu dans cette nouvelle quête.

Autant l’avouer tout de suite, j’ai eu beaucoup de mal avec ce roman. Moi qui m’attendais à lire un thriller palpitant, la recherche d’une sœur disparue et l’enquête qui en découle… j’en étais loin. C’est plus un drame contemporain. Oui, oui, un drame, j’insiste sur ce mot car c’est ce qui m’a le plus dérangée : l’ambiance très sombre. Il y a beaucoup de morts, d’accidents, de tragédies et très peu d’évènements dont on peut se réjouir. Bref, un livre qui peut facilement filer le cafard si on n’a pas trop le moral… Et pas du tout le genre que j’aime lire d’habitude.

J’ai eu l’impression, qu’à travers ce roman, l’auteur voulait surtout faire passer un message. En effet, ce livre est un plaidoyer à la défense du droit à la fin de vie et il souhaite encourager le don d’organes. Une intention louable, mais qui – à mon goût – a pris le pas sur tout le reste.
Il est regrettable de voir comme les rêves vieillissent plus vite que les rêveurs. Vous serez surpris de voir avec quelle force ils viennent vous hanter lorsque vous parvenez à l'automne de votre vie. À ce moment-là, on serait prêt à donner n'importe quoi pour avoir une dernière chance de les réaliser. Mais les rêves sont comme le bonheur : ils ne se remettent pas à plus tard.
(page 103)
La construction du roman est intéressante. Au début, on suit cinq personnages sans trop voir ce qu’ils ont en commun. Puis petit à petit, les pièces du puzzle s’assemblent et on comprend ce qu’ils vont apporter à l’histoire. On le comprend même parfois un peu trop vite, ce qui permet d’anticiper sur la suite du récit…

Par contre, la fin m’a scotchée et, pour ça, je suis contente d’avoir persévéré dans ma lecture. Le dénouement offre un sacré retournement de situation que je n’avais pas prévu et qui change toute la lecture du roman, lui donnant un autre sens.

En conclusion, un rendez-vous raté pour moi… Malgré les qualités de ce roman l’ambiance est trop pessimiste et noire pour que je puisse l’apprécier. Cependant, il plaira sans aucun doute aux adeptes de drames familiaux.

Appréciation globale : 
Trop sombre à mon goût
Incipit :

19 août 1989, Palm Beach, Floride

Deux enfants sont assis sur la pelouse fraîchement tondue du 5680 Spruce Avenue. La maison, de style colonial américain, est luxueuse.
& Enjoy

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