Herland

Titre du roman : Herland

Écrit par : Charlotte Perkins Gilman

Traduit par : Bernard Hoepffner

Nombre de pages : 288

Mon édition : Robert Laffont (Pavillons Poche)

Genre :
Fantastique

4ème de couverture : 

Un roman longtemps oublié à découvrir de toute urgence dans sa traduction de référence.

Trois Américains, intrigués par des légendes locales, découvrent sur une haute montagne un petit pays mystérieux et, à leur grand étonnement, seulement peuplé de femmes. Ils sont les premiers mâles à visiter Herland en près de deux mille ans. Herland est l’une des utopies féministes les plus réussies jamais écrites. Paru en 1915, ce roman de la sociologue Charlotte Perkins Gilman, l’auteure de La Séquestrée, rencontra un grand succès en son temps avant d’être oublié pendant plusieurs dizaines d’années. Redécouvert par la nouvelle génération féministe des années 1960, il ne fut traduit en français qu’en 2016. Un roman culte du féminisme américain à découvrir absolument.

Ce que j’en pense :

Au cours d’une expédition, trois américains découvrent un petit pays reculé et isolé. Cela fait 2 000 ans que ses habitants vivent en retrait, sans aucun contact avec le reste du monde. Mais le plus étonnant, c’est qu’il est peuplé uniquement de femmes. Ces dernières, à la suite d’une catastrophe naturelle, ont été obligées de s’organiser et de construire leur propre société. En l’absence d’hommes, certaines d’entre elles ont développé la reproduction sans fécondation : la parthénogenèse.

Nos trois protagonistes arrivent dans ce pays inconnu en conquérants, sûrs d’eux et prêts à coloniser ces nouvelles terres pour apporter la civilisation à ces pauvres femmes sans défense. Sauf qu’ils vont tomber sur un os et s’apercevoir qu’elles n’ont pas forcément besoin d’eux. Commence alors un échange entre les deux clans, avec la volonté réciproque d’en apprendre le plus possible sur « l’Autre ».

Je ne sais pas à quoi je m’attendais en ouvrant Herland, mais clairement pas à ça… Le problème de ce roman, c’est qu’il a un gros potentiel, mais ça retombe comme un soufflé à cause de la forme choisie par l’autrice. En réalité, on lit un long compte rendu des échanges entre les Américains et leurs interlocutrices sur tout un tas de sujets et thèmes variés. Du coup, il n’y a que très peu d’action. J’ai trouvé cet ouvrage long et mou, sans parler des nombreux clichés qui m’ont fait douter de son côté féministe (la Maternité érigée en culte, le but ultime et la récompense que visent toutes les femmes… ?!).

En conclusion, Herland est sans doute très intéressant d’un point de vue sociologique, car – bien que l’ouvrage date un peu – il dénonce certains défauts de notre société. Mais personnellement, je suis passée totalement à côté et n’y ai pas trouvé mon compte !

Appréciation globale : 
Très long
Se le procurer :

& Enjoy

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Merci de passer par ici et d'y laisser un commentaire. Je ne manquerai pas d'y répondre !

Ne pas mettre de liens dans votre commentaire.

Encore merci et à bientôt !