Smoke
Titre du roman : Smoke
Auteur : Dan Vyleta
Traduit par : Isabelle D. Philippe
Nombre de pages : 565
Mon édition : Robert Laffont
Genre : Fantastique
" Si les particules toxiques qui proviennent d'un air vicié étaient perceptibles à la vue, nous les verrions peser en un épais nuage noir sur ces lieux. Mais si la peste morale qui les accompagne pouvait être rendue perceptible, quelle abominable révélation ! "
Charles Dickens, Dombey et fils.
Angleterre, fin du XIXe siècle. À Londres s'entassent les classes laborieuses qui par tous les pores exsudent une infecte Fumée, preuve de leur noirceur intérieure et de leur infériorité. À la campagne vivent les aristocrates, d'une blancheur de lys et qui ne fument jamais, signe de leur vertu et de leur droit à gouverner.
Dans un internat d'élite, Thomas et Charlie, seize ans, s'exercent sans relâche à dompter leurs instincts afin de ne pas fumer. Mais le doute les tenaille : comment se fait-il que l'un de leurs congénères, un vrai petit tyran, soit épargné par la marque du vice ? Avec l'aide de la ravissante et très prude Livia, ils enquêtent sur la nature réelle de la Fumée. Et découvrent que l'ordre établi est fondé sur une scandaleuse duperie.
Dès lors, une lutte à mort s'engage entre eux et la police politique. C'est la guerre de la passion contre la raison, du désir contre la bienséance, du droit contre l'injustice – même si leurs frontières sont souvent imprécises.
Ce que j’en pense :
Auteur : Dan Vyleta
Traduit par : Isabelle D. Philippe
Nombre de pages : 565
Mon édition : Robert Laffont
Genre : Fantastique
4ème de couverture :
" Si les particules toxiques qui proviennent d'un air vicié étaient perceptibles à la vue, nous les verrions peser en un épais nuage noir sur ces lieux. Mais si la peste morale qui les accompagne pouvait être rendue perceptible, quelle abominable révélation ! "
Charles Dickens, Dombey et fils.
Angleterre, fin du XIXe siècle. À Londres s'entassent les classes laborieuses qui par tous les pores exsudent une infecte Fumée, preuve de leur noirceur intérieure et de leur infériorité. À la campagne vivent les aristocrates, d'une blancheur de lys et qui ne fument jamais, signe de leur vertu et de leur droit à gouverner.
Dans un internat d'élite, Thomas et Charlie, seize ans, s'exercent sans relâche à dompter leurs instincts afin de ne pas fumer. Mais le doute les tenaille : comment se fait-il que l'un de leurs congénères, un vrai petit tyran, soit épargné par la marque du vice ? Avec l'aide de la ravissante et très prude Livia, ils enquêtent sur la nature réelle de la Fumée. Et découvrent que l'ordre établi est fondé sur une scandaleuse duperie.
Dès lors, une lutte à mort s'engage entre eux et la police politique. C'est la guerre de la passion contre la raison, du désir contre la bienséance, du droit contre l'injustice – même si leurs frontières sont souvent imprécises.
Ce que j’en pense :
Nos protagonistes vivent dans une Angleterre où le vice et le péché sont visibles, matérialisés par la Fumée et la Suie. L’élite de la société, dont Thomas et Charlie font partie, est reconnue à sa pureté : elle ne fume pas. Les aristocrates ont une telle Discipline de leurs instincts et impulsions primitives qu’ils restent blancs comme neige. C’est du moins ce que tout le monde croit… mais Charlie et Thomas commencent à douter et se mettent discrètement à enquêter sur la Fumée… Quitte à faire des découvertes qui vont chambouler leur vision du monde.
L’univers créé par l’auteur est intéressant et son trio de personnages principaux est touchant et dynamique. L’idée de départ – le vice devient visible et donc stigmatise les pécheurs – est originale et bien expliquée. On comprend petit à petit que les plus riches se sont servis de ce mécanisme pour asservir les plus pauvres… n’hésitant pas à mentir pour parvenir à leurs fins.
Cet ouvrage offre pas mal de péripéties – même si ça traîne parfois un peu en longueur. Mais c’est surtout le fil rouge qui tient en haleine. En effet, tout au long de ce roman, on ne cesse de s’interroger – comme les protagonistes – sur la nature exacte de la Fumée, sur ses origines mais également sur le meilleur moyen de s’en débarrasser. Malheureusement, la fin ne tient pas ses promesses et ne fournit pas toutes les réponses aux questions soulevées par cette lecture.
C’est vraiment dommage car du coup, cela laisse un goût amer en bouche. Qu’on ne s’y trompe pas, j’ai beaucoup apprécié cette lecture et je me suis régalée du début à la fin… Cependant, j’aime avoir des explications et ne plus être dans le flou en refermant un livre. Or, ici, c’est exactement ce qui s’est passé. La fin est très vague et ne tranche pas totalement… c’est au lecteur d’imaginer la suite.
En conclusion, un récit prenant, mais une fin qui n’est pas à la hauteur du roman. Elle m’a laissée insatisfaite. On manque de réponses et d’explications lors du dénouement.
Appréciation globale :
Un peu mitigée sur la fin |
Incipit :
- Thomas, Thomas ! Réveille-toi !
Son premier souci au réveil est de vérifier s’il a souillé sa chemise de nuit ou ses draps. Il le fait en vitesse, machinalement, encore complètement endormi, se palpe la peau d’une main en quête de la poussière révélatrice de la Suie.
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& Enjoy
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