La servante écarlate
Titre du roman : La servante écarlate
Auteur : Margaret Atwood
Traduit par : Sylviane Rue
Nombre de pages : 544
Mon édition : Pavillons Poche (Robert Laffont)
Genre : Science-Fiction
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps ou les femmes avaient le droit de lire, de travailler...
Ce que j’en pense :
Pour aller plus loin :
Ce roman a été adapté en série télé. L’ayant vue, je peux dire que je préfère le livre. Je préfère le côté mystérieux du roman. On ne sait pas grand-chose, les pièces du puzzle s’imbriquent petit à petit… alors que dans la série tout est donné dès le début. De plus, la série est plus politiquement correcte, ce qui est bien dommage !
Auteur : Margaret Atwood
Traduit par : Sylviane Rue
Nombre de pages : 544
Mon édition : Pavillons Poche (Robert Laffont)
Genre : Science-Fiction
4ème de couverture :
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps ou les femmes avaient le droit de lire, de travailler...
Ce que j’en pense :
Les États-Unis n’existent plus depuis que des fanatiques religieux ont pris le pouvoir pour instaurer la république de Gilead, prônant un retour aux valeurs bibliques. Une république qui ne l’est que de nom, étant donné le caractère totalitaire du régime mis en place. En effet, des classes sociales ont été créées, les libertés ont été supprimées et les impuretés détruites au nom du bien commun.
Ainsi, les hommes qui n’ont pas la chance de faire partie de l’élite partent au front se battre au nom de la république. Les femmes, quant à elles, n’ont plus aucun droit. Pas le droit de lire, d’écrire, de travailler, d’avoir de l’argent ou de réfléchir. Elles s’occupent de la maison et de leur mari. Mais ça, c’est pour les plus « chanceuses ». Car les femmes présumées fertiles, elles, ont été réduites au rang de mère porteuse. Habillées de rouge pour être reconnues et appelées Servantes, elles ont pour mission de porter l’enfant du Commandant qu’elles servent. Tout ceci pour contrer la sévère chute démographique qui sévit depuis des années.
C’est une de ces Servantes qu’on suit dans ce récit : Defred. La narration fait qu’on a l’impression qu’elle nous parle directement à nous, lecteur. À ses côtés, on découvre petit à petit cette nouvelle société glaçante de réalisme et son fonctionnement. Grâce aux flashbacks de Defred, le lecteur comprend petit à petit l’organisation du régime et comment sa mise en place a été rendue possible. Plus on en apprend plus on prend peur, tant l’installation d’un tel gouvernement bafouant les droits de l’Homme s’est faite facilement et sans heurt.
Ce roman a beau être sorti en 1985, il est pourtant toujours bien d’actualité. La société qui y est décrite est criante de réalisme. C’est effrayant de se dire que les dérives contre lesquelles Margaret Atwood nous mettait en garde il y a trente ans n’ont toujours pas été dépassées. Au contraire même, ce futur n’a jamais semblé plus proche.
En conclusion, un roman qu’il faut lire. Margaret Atwood tient à faire réfléchir et à faire passer un message important à travers La Servante Écarlate. On ne sort pas de cette lecture indemne. Cette histoire continue à me hanter, alors que je l’ai lu il y a presque un mois !
Ainsi, les hommes qui n’ont pas la chance de faire partie de l’élite partent au front se battre au nom de la république. Les femmes, quant à elles, n’ont plus aucun droit. Pas le droit de lire, d’écrire, de travailler, d’avoir de l’argent ou de réfléchir. Elles s’occupent de la maison et de leur mari. Mais ça, c’est pour les plus « chanceuses ». Car les femmes présumées fertiles, elles, ont été réduites au rang de mère porteuse. Habillées de rouge pour être reconnues et appelées Servantes, elles ont pour mission de porter l’enfant du Commandant qu’elles servent. Tout ceci pour contrer la sévère chute démographique qui sévit depuis des années.
C’est une de ces Servantes qu’on suit dans ce récit : Defred. La narration fait qu’on a l’impression qu’elle nous parle directement à nous, lecteur. À ses côtés, on découvre petit à petit cette nouvelle société glaçante de réalisme et son fonctionnement. Grâce aux flashbacks de Defred, le lecteur comprend petit à petit l’organisation du régime et comment sa mise en place a été rendue possible. Plus on en apprend plus on prend peur, tant l’installation d’un tel gouvernement bafouant les droits de l’Homme s’est faite facilement et sans heurt.
Ce roman a beau être sorti en 1985, il est pourtant toujours bien d’actualité. La société qui y est décrite est criante de réalisme. C’est effrayant de se dire que les dérives contre lesquelles Margaret Atwood nous mettait en garde il y a trente ans n’ont toujours pas été dépassées. Au contraire même, ce futur n’a jamais semblé plus proche.
En conclusion, un roman qu’il faut lire. Margaret Atwood tient à faire réfléchir et à faire passer un message important à travers La Servante Écarlate. On ne sort pas de cette lecture indemne. Cette histoire continue à me hanter, alors que je l’ai lu il y a presque un mois !
Appréciation globale :
Superbe lecture ! |
Pour aller plus loin :
Ce roman a été adapté en série télé. L’ayant vue, je peux dire que je préfère le livre. Je préfère le côté mystérieux du roman. On ne sait pas grand-chose, les pièces du puzzle s’imbriquent petit à petit… alors que dans la série tout est donné dès le début. De plus, la série est plus politiquement correcte, ce qui est bien dommage !
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Merci pour l'avis, j'ai adoré la sérié télé, très bonne et glaçante, mais je réfléchis toujours à lire le livre ou non. Ton avis irait plutôt dans le sens oui, de le lire.
RépondreSupprimerTout le plaisir est pour moi !
SupprimerMoi j'ai adoré le livre car c'est plus mystérieux. On découvre petit à petit. Contrairement à la série où tout est donné d'emblée presque. Après, connaissant déjà l'histoire tu vas peut-être le trouver long... :/
J'en entends beaucoup parler ces temps-ci !
RépondreSupprimerOups, je viens de voir que je n'avais pas répondu... Shame on me !
SupprimerOn en parle beaucoup et avec raison !!
Je le lirais bien pour avoir l'impression que tu as eu et en même temps, je redoute ce genre de lecture. Du coup, j'hésite. Essaie de me convaincre
RépondreSupprimerCe livre a été écrit il y a 30 ans et pourtant... à certains moments je m'arrêtais en pleine lecture, complétement sonnée, en me disant "mais p*****, c'est en train d'arriver ça" ou "on est a deux doigts". La mise en place d'un système aussi totalitaire et aberrant est si bien décrite, si bien pensée et si réaliste/réalisable que ça fait froid dans le dos.
SupprimerLire ce livre m'a permis d'avoir une idée plus précise, un aperçu de l'intérieur d'un point de vue féminin, de ce que pourrait être une société régie par des fanatiques religieux... et pouvoir mieux lutter contre.
Cette lecture fait peur. Mais elle est également optimiste (peut-être un peu trop...?) nous laissant l'espoir qu'il n'est pas trop tard pour agir, pour éviter de tomber dans une telle dérive.
Je pense que j'essaierais quand même. On sait jamais.
SupprimerJe ne peux que t'y encourager ! :)
SupprimerJ'ai adoré vraiment !
RépondreSupprimer1 an après, je suis toujours aussi marquée par cette lecture ! ^^
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